D'un âge estimé par carbone 14 entre 4 et 6 siècles, elle est remarquablement conservée. 

En vidéo, les explications de Marine Sadania, archéologue au DRASSM, département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, rattaché au ministère de la Culture ; d'Éric Rieth, directeur de recherche émérite au CNRS et conseiller recherche au musée national du musée de la Marine à Paris ; d'Alba Alba Ferreira-Dominguez, dendro-archéologue chez Ipso Facto, compagnie d'archéologie sous-marine basée entre Marseille et Arles. Elle est spécialiste de l'étude du bois (du grec dendros : arbre) et mène notamment un véritable travail d'enquête sur les épaves immergées ; enfin, les réactions de Christian Mazet et de son fils Valentin : ils habitent à deux pas du site et ont profité de la présence des chercheurs et archéologues pour en savoir plus sur cette mystérieuse embarcation. 

(interviews réalisées dans le cadre d'une journée d'ouverture au public du chantier de fouilles archéologiques des Laurons)

 

Les fouilles des Laurons sont un chantier-école de l'université d'Aix-Marseille dans le cadre du MoMarch, master international qui forme de futurs archéologues sous-marins spécialisés donc dans l'étude des milieux immergés, copiloté avec le DRASSM.
À cette occasion, huit de ses étudiants poursuivaient leur formation sur l'épave des Laurons dite Laurons 11, dont la datation au carbone 14 évalue sa fabrication entre 1450 à 1630. 
À savoir que les archéologues sous-marins doivent être impérativement brevetés plongeurs professionnels pour être en mesure de participer à un chantier de ce type.