Trois agents supplémentaires sur le terrain. La Préfecture de Police a confirmé la présence de premiers renforts pour le commissariat de Police nationale d’Allauch/Plan-de-Cuques pour 2024, dans un courrier adressé aux maires d’Allauch et Plan-de-Cuques. "Ce renfort désormais officialisé fait suite à la réunion « sécurité » du 30 novembre dernier, qui avait eu lieu à Allauch, en présence Madame la Préfète de Police et de toutes les autorités du Canton-Vert" indique la ville d'Allauch.

La Préfecture de Police s’est ainsi engagée à la mise en place de nouvelles opérations au sein des deux communes avec : des patrouilles pédestres au cœur des rues commerçantes de nos noyaux villageois qui seront assurées à minima deux fois par semaine. Ces missions spécifiquement dédiées au contact de la population et les commerçants, devraient permettre le recueil d’informations utiles à l’action quotidienne des services de police ; Des contrôles routiers plus réguliers réalisés en lien avec les effectifs de nos Polices municipales.

Pour le maire d'Allauch Lionel de Cala et le maire de Plan-de-Cuques Laurent Simon : "Ces premiers renforts sont les premiers signes d’une écoute plus affirmée de la part de l’État aux multiples demandes formulées par les deux édiles depuis 2021". Depuis trois ans, les deux élus se sont unis pour réclamer un renfort des effectifs de police nationale du commissariat de Plan-de-Cuques qui couvre l’ensemble du territoire du Canton Vert, en périphérie de Marseille.

"Dès le 15 juin 2021, ces derniers avaient attiré l’attention de la Préfecture de Police des Bouches-du-Rhône sur le manque de moyens alloués au commissariat d’Allauch-Plan-de-Cuques (moins de 10 agents) alors que les besoins en sécurité des deux communes, fortes d’un bassin de population de 35 000 habitants, étaient importants. Dans un courrier adressé à l’automne 2023 au président de la République, les édiles avaient également demandé la création d’une circonscription de sécurité publique", rappelle la ville d'Allauch.

Les deux maires veulent maintenant poursuivre ce travail collaboratif dans les prochaines années "afin d’obtenir des moyens de sécurité supplémentaires au bénéfice des deux communes, la sécurité restant une prérogative de l’État".