Le compte à rebours est lancé. Nous sommes à quelques jours de Noël et la frénésie gagne les rues des Bouches-du-Rhône. D'après l'édition 2025 du baromètre Ankorstore, 37 % des Provençaux réalisent leurs achats à la dernière minute, c'est-à-dire lors de cette ultime semaine.

À l'inverse, seuls 14 % des habitants, les plus organisés (ou les plus économes), ont déjà tout plié en profitant des promotions d'octobre ou des soldes.

 

Les jeunes et les hommes : champions du retard

Le profil du "retardataire" se dessine assez clairement dans l'étude. C'est une question de génération... et de genre :

• Les jeunes : 46 % des moins de 35 ans attendent le dernier moment (contre 32 % chez les plus de 55 ans).

• Les hommes : Ils sont près d'un sur deux (46 %) à s'y prendre à la dernière minute, là où les femmes semblent plus prévoyantes (seulement 29 % de retardataires).

 

Manque d'idées ou manque de budget ?

Pourquoi attendons-nous autant ? Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas toujours par procrastination.
Pour près d'un quart des consommateurs (26 %), c'est le budget limité et l'attente de la paie ou d'une prime de fin d'année qui dictent le calendrier.
Mais la raison principale reste l'indécision : 29 % des sondés avouent ne pas savoir quoi acheter et 27 % manquent cruellement d'idées.

 

Une aubaine pour les boutiques de quartier

C'est la bonne nouvelle de cette étude pour l'économie locale. Quand on s'y prend à la dernière minute, on a peur que la livraison Internet n'arrive pas à temps. Résultat : on file en bas de chez soi.

72 % des consommateurs retardataires se tournent vers les commerces de proximité. Un chiffre qui grimpe à 81 % chez les seniors.
Pour les commerçants indépendants, cette semaine est donc vitale. Près de 13 % d'entre eux déclarent que ces achats de "panic-shopping" représentent plus de la moitié de leurs ventes de Noël.

Alors si vous courez les magasins ce week-end, dites-vous que vous soutenez l'économie locale !