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Éducation
À Marseille, enseignants et parents d’élèves disent non au "choc des savoirs"2min
Par Cassandre Amouroux04/04/2024 à 18:00
Les mobilisations se poursuivent en France contre la nouvelle réforme de l’Éducation Nationale. Ce matin, ce sont les enseignants des établissements marseillais qui sont descendus dans la rue, soutenus par des parents d’élèves.
Une réforme qui suscite une forte incompréhension et de la colère. Le fameux “choc des savoirs” présenté par Gabriel Attal fin 2023 a pour objectif “d’élever le niveau de l’école". Son application impliquera à la rentrée la mise en place de groupes de niveau “flexibles” au collège en mathématiques et en français.
Ces groupes de niveau sont perçus comme discriminants et contre-productifs car ce système de “classement” des élèves pourrait être largement défavorable pour ceux qui sont le plus en retard. Quant aux groupes de "meilleur niveau", là aussi “il n’y a pas de bénéfices à être entre ‘forts’, ça peut même générer de la pression inutile”, estime Magalie enseignante au collège Gaston-Deferre (13007) depuis huit ans.
Ce midi, le mouvement a touché tout le centre-ville de Marseille : les professionnels des établissements Anatole France, Montgrand, Pierre Puget, Perier, Longchamps et Thiers ont manifesté sur la pause méridienne. Ils ont parfois été rejoints par des parents d’élèves informés en amont de la mobilisation. La grève a été exclue en raison des nombreux mouvements précédents qui ont coûté de l’argent à l’ensemble des grévistes : “On essaye de trouver un moyen de tenir dans la durée sans pénaliser les élèves et sans nous pénaliser financièrement”, explique Magalie. Ces manifestations au moment de la pause déjeuner auront à nouveau lieu dès la semaine prochaine.
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