LogoMaritima

°C

Martigues

-

Éducation,

Social,

Société

Martigues lance sa semaine de lutte contre les violences faites aux femmes

6min

image

Par Flávio Noriga26/11/2024 à 08:05

Le 25 novembre est la journée mondial de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais à Martigues, on a décidé d’étendre cette journée à une semaine complète.

“C’est une lutte de toute l’année”, insistait le maire de Martigues Gaby Charroux, lors du discours qui lance officiellement la semaine de lutte contre les violences faites aux femmes à Martigues.

Un problème essentiel qui est encore loin d’être résolu surtout au vu des chiffres. Au 20 novembre de cette année, 122 féminicides ont été commis selon le collectif #Noutoutes. Ce même collectif rapporte que 210 000 viols ou tentatives de viol ont été enregistrés aussi cette année. Des chiffres inquiétants, encore plus avec le contexte actuel du procès Mazan. C’est pourquoi plus que jamais, il faut sensibiliser chacun d’entre nous à ces violences qui sont là et sont plus courantes qu’elles ne paraissent. 

 

Gaby Charroux : “Il faut un changement profond”

 

Donc jusqu’au 1ᵉʳ décembre, la Ville de Martigues met en place plusieurs expositions, débats, et autres activités pour faire comprendre que ces comportements n’ont plus lieu d’être en 2024. Vous pouvez retrouver toute la programmation sur le site de la Ville de Martigues

Cette année, l’accent a été mis sur prévenir et dissuader pour réfléchir sur la prévention et protection des victimes, mais aussi sur les auteurs de violences. Tout cela peut passer par une approche complémentaire ou une orientation que peuvent donner les associations. Comme l’association de Josepha Malerbe, Henriette la Voix d'un ange, créé après la mort de sa sœur sous les coups de son époux. Elle explique que la parole doit être libérée et entendue.

 

Josepha Malerbe : “Il faut faire le premier pas et porter plainte”

 

Les annonces du gouvernement de ce lundi 25 novembre

 

Ce lundi 25 novembre, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes. Il a été question de la soumission chimique. En de simples termes, on parle de donner à son insu des substances illicites, permettant de profiter d’une femme à son insu. Des kits de détections de soumissions chimiques seront remboursés par l’assurance maladie. Un outil qui s’est révélé primordial dans l’affaire des viols de Mazan où Gisèle Pelicot a été droguée par son époux et violé par des dizaines d’hommes. Cette mesure n’est qu’expérimentale, sera essayée dans “plusieurs départements selon un calendrier qui reste à définir”, a annoncé Michel Barnier, le premier ministre. 

Autre annonce importante, l’élargissement du dispositif de dépôt de plainte dans les hôpitaux et le renforcement de l’aide universelle. “Dès la fin 2025, il sera possible pour les femmes de porter plainte dans chaque hôpital doté d'un service d'urgence ou gynécologique", a confirmé le Premier ministre. Ce qui équivaut à 377 structures, selon l la secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa.

 

Des annonces “morcelées et incomplètes” pour les associations 

 

L'aide universelle d'urgence, là pour aider les victimes de violences conjugales et les accompagner quand elles quittent leur domicile, va voir son budget augmenter et passer à 20 millions d'euros dans le Projet de loi de finance 2025 cotre 13 millions d’euros en 2024, selon Salima Saa. Depuis son lancement, cette mesure a profité à 33.000 personnes.

Au total, "nous avons réussi à obtenir une augmentation de 10% du budget" consacré à l'égalité femme-homme, qui est passé à 85,1 millions d'euros (+7,7 M EUR) dans le PLF 2025, a fait valoir la secrétaire d’État.

L'annonce des mesures gouvernementales ne satisfait pas les demandes des associations de défense des droits des femmes qui réclament un budget total de 2,6 milliards d'euros par an et une "loi-cadre intégrale" pour remplacer une législation actuelle qu'elles jugent "morcelée et incomplète".

 

A lire aussi


Istres : l'UIMM a mis à l'honneur ses diplomés

Istres

-

Éducation

Istres : l'UIMM a mis à l'honneur ses diplomés

Istres : l’EPJ lance l’anniversaire de ses 30 ans

Istres

-

Éducation

Istres : l’EPJ lance l’anniversaire de ses 30 ans

Grève des professeurs du lycée Saint-Exupéry de Marseille pour une demande d'AESH

Marseille

-

Éducation

Grève des professeurs du lycée Saint-Exupéry de Marseille pour une demande d'AESH

L'EPJ à Istres : 30 ans mais toujours aussi jeune !

Istres

-

Éducation

L'EPJ à Istres : 30 ans mais toujours aussi jeune !

93.6 & 87.9 FM

Abonnez-vous à la newsletter
pour suivre notre activité et obtenir des offres