Il fallait être agile pour se faufiler parmi les nombreux visiteurs présents lors de cette journée départementale de l'emploi ce jeudi 14 novembre à l'Atrium de Saint-Just. 10 000 curieux sont passés entre 9h30 et 16h30 avec pas tous le même but. 
Pour certains, chercher un emploi était une volonté, mais c'était également le moment de refaire son CV. "Elle est belle cette photo, j'aime bien !" dit Abdelmalek, 23 ans, au photographe du stand "Conseil Vestimentaire". Mathieu Delot, responsable de l'association marseillaise Cravate Solidaire, nous explique entre deux visiteurs : "Notre objectif est d'outiller et de conseiller les demandeurs d'emploi afin qu'ils soient le plus à l'aise pour se présenter aux entreprises. On offre les photos et on a également un dressing à Saint-Charles où les personnes peuvent passer prendre une tenue pour un entretien."

 

DES ATELIERS POUR ELLES 

100 exposants avec 2500 postes à pourvoir. 2000 dans le secteur privé, dont le commerce, l’hôtellerie, le transport entre autres. Et du côté du secteur public, 500 postes disponibles dans l’armée, la police ou encore l'assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM). Presque tous les visiteurs semblent y trouver leur compte, entre Patrice qui cherche un travail dans la logistique et Priscillia, 41 ans : "Je cherche une alternance en ressources humaines et, pour l'instant, je suis contente". Presque, pas tous, Juliette, 26 ans, n'est pas enjouée par les quelques exposants : "je cherche un poste d'event manager, mais ils n'avaient pas de poste à pourvoir dans les stands que j'ai vus, les échanges furent brefs". 

Deux nouveautés cette année :  

L'espace « clauses sociales : elles clausent » : dédié aux entreprises qui élargissent leurs sources de recrutement en répondant aux marchés publics présentant des clauses d’insertion sociale.  

Le corner « Une femme, un emploi » : Il favorise le retour à l’activité des femmes en recherche d’emploi, promeut la mixité des métiers, trouve des solutions aux problèmes de garde d’enfant et/ou de mobilité qui freinent le retour à l’emploi. Coaching privé et bilan de compétences.

Hajer (voir vidéo ci dessous), 42 ans, n'avait pas travaillé depuis la naissance de sa fille de 2 ans et demi "j'ai peur de laisser ma fille n'importe où et les prix des crèches sont inaccessibles. 1700, 1800 euros par mois alors que là, j'ai trouvé pour 80 euros". Grâce à l'association Protis, la mère de famille se sent plus confiante à l'idée de retourner sur le marché de l'emploi.

 

Des stands servaient également à quelques demandeurs d'emploi d'être "coachés et réorientés tout en faisant un bilan de compétences" nous souffle Valérie Mikaelian (responsable développement du cabinet de conseil en ressources humaines Vast RH et Vast Pro).
Cette 3e édition est réussie selon le conseil départemental, organisateur de ce forum de l’emploi avec environ 10 000 visiteurs présents, soit autant que l'édition précédente.