L’enfer des éternuements a commencé pour les allergiques. Le pollen se fait de plus en plus présent dans l'air et les plus sensibles en souffrent déjà beaucoup. Dans les Bouches-du-Rhône, comme dans les autres départements côtiers de la Méditerranée, l'impact sanitaire des pollens est élevé, selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique.

 

Ce sont surtout les pollens des cupressacées, autrement dit des cyprès, genévriers et thuyas qui sont mis en cause. Comme l'explique Hervé Pegliasco, pneumologue et allergologue à l'hôpital européen de Marseille, "la pollinisation du cyprès se situe entre fin décembre/début janvier et fin mars/mi-avril". 

En parallèle de ces problèmes d'origine végétale, la pollution de l'air aux particules fines fait, elle aussi, du mal aux organismes. Les pollens et la pollution forment une "association de malfaiteurs" juge le médecin.

"Les particules fines sont des éléments qui irritent la muqueuse. Les pollens peuvent alors pénétrer plus facilement. Deuxièmement, poursuit-il, il y a une étude, faite au Japon il y a quelques années, montrant qu'un pollen peu allergisant le devenait beaucoup plus une fois associé à des particules de pollution."