La canicule s’accompagne d’un air plus difficile à respirer ce week-end dans les Bouches-du-Rhône. Ce dimanche, les fortes chaleurs, associées aux émissions de polluants primaires, entretiennent un taux élevé d’ozone dans l’atmosphère. La qualité de l’air reste mauvaise, justifiant le maintien de la procédure d’alerte de niveau 1 pour persistance.

Incitations aux mobilités douces

Pour limiter les émissions, plusieurs mesures sont mises en œuvre dans les transports, l’industrie, le secteur résidentiel et l’agriculture. Dans les transports, la vitesse maximale est abaissée de 20 km/h (sans descendre sous les 70 km/h), les contrôles de vitesse et anti-pollution des véhicules sont renforcés et les navires doivent réduire leur vitesse à proximité des ports.

Pour contribuer à améliorer la qualité de l’air, les habitants sont invités à privilégier les déplacements à pied, à vélo ou en transports en commun, à pratiquer le covoiturage et à modérer l’usage de la climatisation. Dès l’activation de la procédure d’alerte, la Métropole Aix-Marseille-Provence a lancé des mesures incitatives pour réduire l’usage de la voiture. Les 30 premières minutes de chaque trajet sur le système de vélo en libre-service marseillais Levélo sont donc offertes pendant toute la durée de l’épisode de pollution. 

En cas de passage en procédure d’alerte de niveau 2, d’autres mesures pourraient s’ajouter : validité du titre unitaire de transport toute la journée sur l’ensemble des réseaux urbains métropolitains, gratuité des parkings relais (hors Vallier, Timone et Blancarde) pour les usagers munis d’un titre de transport, et ajustement de l’offre métro-tramway à Marseille en fonction de la fréquentation.

Les autorités sanitaires recommandent aux personnes vulnérables, c'est-à-dire les femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées ou souffrant de maladies respiratoires ou cardiovasculaires, de limiter les sorties et d’éviter les efforts intenses, notamment aux heures de pointe de circulation. Les personnes sensibles, comme les diabétiques ou immunodéprimés, sont également invitées à se protéger. En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est conseillé de consulter un médecin ou un pharmacien.