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La région Sud à la traîne en matière de tri des biodéchets2min

Par Jean-Michel Darras22/01/2025 à 13:10
Le Sud-Est est en dessous de la moyenne nationale en matière de tri des biodéchets. C’est ce que révèle la deuxième édition du "Baromètre Sepur : Les Français et leurs poubelles", réalisé par l’IFOP un an après l’entrée en vigueur de l’obligation de tri des biodéchets.
Les biodéchets ce sont les déchets alimentaires, aussi appelés "déchets de cuisine et de table", mais aussi les "déchets verts" issus de l’entretien des parcs et jardins. Depuis le 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi antigaspillage de 2020, le tri de ces biodéchets a été généralisé et concerne tous les professionnels et les particuliers.
Selon un « Baromètre Sepur : Les Français et leurs poubelles », réalisé par l’IFOP un an après l’entrée en vigueur de cette obligation de tri des biodéchets, le Sud-Est apparait en dessous de la moyenne nationale en matière de tri des biodéchets. 55% des Français du Sud-Est trient leurs biodéchets alors que la moyenne nationale est de 62%. Les franciliens se distinguent eux en étant les plus mauvais élèves avec 49% des habitants qui déclarent trier leurs biodéchets.
Le baromètre indique aussi que, contrairement à une idée reçue, "ces résultats ne sont pas directement corrélés à la présence d’équipements de tri des biodéchets". Alors qu’ils trient le plus en France, seuls 24% des habitants du quart Nord-Ouest déclarent bénéficier d’un dispositif de tri des biodéchets. La moyenne s’établit à 37% pour le Sud-Est.
Autre enseignement, si le tri des biodéchets progresse (62%, contre 54% l'an dernier), 41% des Français ignorent encore l’obligation de les trier. Pour Youri Ivanov, Président de Sepur, "ce chiffre ne doit ni effrayer ni décevoir. Le tri avance, y compris pour les biodéchets. Les collectivités redoublent d’efforts et ces changements d’habitude requièrent du temps pour s’établir durablement."
À noter que les Français se disent majoritairement opposés à la mise en place de dispositifs de redevance incitative (58%). "L’opinion des Français vis-à-vis de ces dispositifs est aujourd’hui très prudente. Il y a la crainte de voir un coût du service fluctuer, et ce dans un contexte économique tendu", estime Fabienne Gomant, directrice adjointe du département Opinion à l’IFOP.
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