C’est une affaire qui commence à faire du bruit dans les rues de Carry. Il y a quelques jours, pendant les vacances scolaires, des élèves de maternelle de l’école Simone Thoulouze ont rapporté à leurs parents des faits d’attouchements de la part de l’un de leur camarade. 

L’enfant présumé à l’origine des faits est un élève de grande section. Il est âgé de 6 ans selon une source proche du dossier. Les faits relatés dans les dépôts de plainte font état de frottements dans certains cas, mais aussi de faits plus graves de pénétration orale et anale.

Les parents ont été alertés par leur enfant qui leur rapportait être forcé à jouer au “jeu de la zezette”. Ils expliquent aussi que leur enfant de 4 ans “se plaint un peu des fesses depuis la rentrée des fêtes” et qu’elles présentent des rougeurs.

 

Plaintes déposées et enquête en cours

 

Le maire de la commune, René-Francis Carpentier, assure que “le procureur a été saisi de l’affaire” et qu’une enquête est en cours. “En ma qualité de maire, je ne peux que constater et déplorer la situation”.

Pour le moment, l’Éducation nationale n’aurait proposé qu’un “renforcement de la sécurité à l’école” aux parents plaignants. Une réponse loin d’être suffisante aux yeux des parents qui demandent l’expulsion de l’enfant présumé agresseur.

Les parents des élèves présumés victimes refusent que leurs enfants réintègrent l’établissement. “Je suis capable de faire passer mon enfant pour handicapé, inapte à ce qu’il aille à l’école pour qu’il fasse l’école à la maison”, nous confie un parent accablé. 

 

Une manifestation lundi 24 février pour la rentrée

 

Les parents des victimes présumées d’attouchements ont d’ores et déjà annoncé qu’ils seront devant l’établissement ce lundi pour se faire entendre. “Ça va gueuler, c’est sûr”, promet le parent en colère.

“Je suis en relation très étroite avec l’inspecteur départemental qui doit s’occuper de l’accueil de ces éventuelles personnes qui viendraient manifester. La question est délicate et la réponse doit l’être aussi. Il faut répondre, mais sans rajouter de l’émoi à l’émoi”, conclut le maire.

Maritima vous tient au courant de la suite des événements.

 

Article coécrit par Sandrine Calvayrac