Les Pennes-Mirabeau
-
Faits divers
Pennes-Mirabeau : la bâtisse qui menace de s’effondrer sur l’A551 est toujours occupée par le propriétaire4min

Par Cassandre Amouroux29/01/2025 à 18:05
Alertés par des suspicions d’insalubrité dans cette maison, les experts ont constaté des désordres beaucoup plus graves. Malgré le danger et un arrêté de péril, le propriétaire était encore sur place ce matin.
La racine de cette histoire serait un signalement. Cette grande bâtisse au toit orange qui surplombe l’autoroute à hauteur des Pennes-Mirabeau serait insalubre. “Après s’être rendu sur place, on s’est rendu compte que ça dépassait largement le cadre de l’insalubrité”, nous explique le maire de la commune, Michel Amiel. La ville a fait appel à un expert auprès du tribunal administratif pour vérifier la structure du bâtiment. Le rapport qui est en ressort est “alarmant” et préconise de prendre immédiatement un arrêté de péril imminent. “Quand un expert vous dit ça (...) si vous ne suivez pas ses préconisations et qu’il arrive malheur, c’est une catastrophe humaine et juridique”.
Le risque d’écroulement sur les occupants n’est pas le seul danger puisque la maison surplombe une bretelle d’autoroute. La Dirmed a donc été alertée et a pris la décision de fermer l’autoroute dans un premier temps, puis des aménagements provisoires permettent désormais de fermer une seule des deux voies de la bretelle.
“Il ne peut pas rester”
Les habitants de ce lieu ont été évacués vendredi et relogés. “J’ai mis à disposition deux logements de secours qui appartiennent à la mairie”, détaille l’élu. “Une personne grabataire a été relogée dans un Ehpad".
Un homme reste cependant sur les lieux et il s’agit du propriétaire de la maison : “Il ne peut pas rester (...) Moi, je n’ai pas les moyens de l’expulser par la force publique, mais on va probablement en venir là s'il n’obtempère pas”. Demain Michel Amiel, la Dirmed, la préfecture et les acteurs essentiels de cette affaire se réuniront pour faire un point sur la situation.
Cet après-midi, une voiture de la police municipale était garée devant la maison. “Les policiers viennent tous les jours”, raconte un ouvrier qui travaille dans un chantier à proximité. “Lui, on l’a vu ce matin avec un sac de couchage sous le bras (...) c’est triste”.
Un devis à 160 000 euros pour la Ville
Selon le maire, la municipalité devra surement se substituer aux propriétaires pour procéder aux différents travaux de sécurisation. Si une démolition semble inévitable, elle est inenvisageable pour le moment.“La maison est dans un tel état et remplie de tellement de cochonneries, passez-moi l’expression, qu’il est impossible de la détruire d’un coup de pelle mécanique”. Des travaux de “butonnage” sont donc préconisés, des travaux de confortement qui pourraient tenir 5 à 10 ans : “mais ce n’est pas le but”, estime le maire qui s’inquiète aussi de la facture puisque le devis est salé : 160 000 euros. Il souhaite trouver des solutions pour se faire rembourser.
A lire aussi

Monde
-
Faits divers
Japon : un suspect arrêté après une attaque à la voiture-bélier contre des enfants

Istres
-
Faits divers
De nombreux policiers devant l'école Armanet à Istres : c'est un exercice !

France
-
Faits divers
Attaques de prisons : 24 gardes à vue prolongées, deux levées

Fos-sur-Mer
-
Faits divers
Incident sur le site de Kem One Fos : la CGT demande "une réelle politique de sécurité"