Marseille
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Faits divers
Marseille : démantèlement d’un réseau de trafic international de médicaments3min
Par Maritima 23/04/2024 à 13:35
Trois personnes, demeurant à Marseille et âgées de 28 à 31 ans, ont été mises en examen par un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Marseille et placées en détention provisoire dans le cadre du démantèlement d’un trafic international de Prégabaline.
Lors des perquisitions, 1.785 gélules de Prégabaline et une somme de 8.100 EUR en espèces ont été saisies. Soupçonnées d’avoir activement participé à ce trafic, trois personnes ont été mises en examen le 19 avril notamment "des chefs de trafic de médicament commis en bande organisée, détention en bande organisée de médicament à usage humain sans document justificatif régulier, importation illicite en bande organisée de médicament inscrit sur les listes I et II ou classée comme psychotrope, transport, cession ou offre, acquisition,..." indique cet après-midi le parquet de Marseille
288.911 pilules de Prégabaline pour un montant total de 577.822 EUR
Une information judiciaire avait été ouverte dès le mois d'octobre 2023 à Marseille à la suite d'une saisie par les Douanes de 10.940 pilules de Prégabaline à l’aéroport de Marignane dans la valise d’un passager en provenance de Grèce. Ce dernier avait été lui-même mis en examen et placé en détention provisoire.
Les investigations, confiées au Service des Enquêtes Judiciaires des Finances (SEJF) de Marseille, ont ainsi "permis de mettre à jour l’existence d’un important trafic débuté en 2022. Ces médicaments en provenance de Grèce, acheminés en avion par des passagers ou par colis postaux, étaient revendus sur Marseille pour un usage détourné".
"La drogue du pauvre"
"La quantité importée illégalement a été évaluée à 288.911 pilules de Prégabaline pour un montant total de 577.822 EUR à la revente", précise le parquet de Marseille. Qualifiée de « drogue du pauvre » en raison de son usage aux fins stupéfiantes et de son faible coût, la Prégabaline est un dépresseur du système nerveux. Le risque sanitaire de l’usage détourné de ce médicament, parfois associé à d’autres, est important. Ses effets addictifs expliquent l’existence d’un trafic de rue.
Le parquet ajoute que les "investigations se poursuivent pour identifier l’ensemble des personnes susceptibles d’être mises en cause et déterminer l’ampleur réelle du trafic".
Pour rappel, un peu plus tôt dans la journée le parquet de Marseille avait aussi communiqué sur trois opérations d’envergure à l’encontre de réseaux de trafic de stupéfiants marseillais.
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