Les premiers incendies des 28, 30 et 31 juillet ont couvert quelques dizaines de m2 de végétation. Dans la nuit du vendredi 9 août, un nouveau feu couvrait 300m2 de broussailles et de jeunes pins à proximité des habitations. Les conditions de sécheresse de la végétation, les températures très élevées et l’emplacement de ces mises à feu pouvaient engendrer un drame et se développer jusqu’à Cassis comme ce fut le cas en 1990.

Au vu des risques, des opérations de surveillance de jour et de nuit ont été mises immédiatement en place. Un renfort d’agents de l‘OFB (Office français de la biodiversité) et de la police nationale a été apporté et des rondes préventives des marins pompiers ont été organisées.

Les 1er et 03 août, un individu suspect qui squatte régulièrement un entrepôt abandonné est identifié. Des témoignages de résident orientent l’enquête vers le même suspect. Le 10 août 2024, les agents du Parc maintiennent leur surveillance et confirment la présence de l’individu identifié sur les lieux. Le procureur saisit alors la division de la criminalité territoriale pour interpeller le mis en cause.

Placé en garde à vue ce weekend, il a expliqué être un ancien légionnaire sans domicile fixe, reconnaissait une partie des faits et motivait ses passages à l’acte par son ressentiment à l’égard de la société. Une information judiciaire était ouverte pour incendies criminels. Le juge d’instruction l'a mis en examen et il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet.