Suite à une première découverte d'une grenade activée, une série de perquisitions a ensuite permis le 9 octobre dernier l'interception d'un stock d'armes détenues de manière illégale par un armurier près de Marseille. Selon le parquet, ce sont près de 300 armes qui ont été saisies. Elles ont notamment été retrouvées dans une cache aménagée au domicile du gestionnaire de l'armurerie. Des précurseurs nécessaires à la confection de munitions ont été également identifiés, précise le parquet.

Une enquête judiciaire sous l’autorité du parquet de Marseille a été ouverte "des chefs d’acquisition et détention sans autorisation d’armes et munitions de catégorie A et B, avec une co-saisine de la Section de Recherches de Marseille et de la DCT".

Les douaniers rappellent qu'en septembre dernier déjà, une "opération nationale coordonnée par la DNRED avait permis de saisir plusieurs dizaines d’armes, allant d’armes de guerre à des armes de poing et de chasse, ainsi qu’une imprimante 3D utilisée pour la fabrication d’armes".