Le procès a eu lieu en juillet à Marseille et "ça été une expérience très éprouvante pour la victime Arthur Aumoite. C'est assez douloureux de se reprendre ça en plein front. Je ne m'attendais pas à ça. Je ne m'attendais pas à entendre ce que je qualifie de mensonges de la part de la partie adverse. Elle a raconté que le chien n'avait pas de harnais, pas de laisse ou encore que je n'ai pas présenté de carte valable ! Le directeur a retourné les choses en se disant victime, mais mon avocat lui a mis le nez devant ses contradictions. La procureure elle-même s'est scandalisée, devant la preuve des images, qu'on puisse encore dire que ce n'est pas quelque chose de réel !"

"Aujourd'hui, je ne doute pas que ces mensonges n'iront pas jusqu'à influencer la décision réelle de la présidente et des assesseurs, ajoute Arthur Aumoite. Maintenant, le combat reste entier. Est-ce qu'on va enfin avoir une jurisprudence ? Est-ce que le tribunal va avoir ce courage-là. J'ai cet espoir de faire avancer les choses."

Arthur Aumoite répond à Noria Boucenna.

 

 

Le délibéré sera rendu vendredi dans la matinée.

 

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