Les deux hommes ont été placés en garde à vue pour des faits de violence en réunion, ayant entraîné une incapacité temporaire de travail "n'excédant pas 8 jours", a indiqué le parquet de Marseille, confirmant une information de Mediapart.

Sébastien Delogu, député LFI de Marseille, avait dénoncé en janvier des violences de "proches" de MM. Jibrayel contre deux militants insoumis, indiquant que ces derniers avaient porté plainte et avoir lui-même saisi le parquet.

Le 18 janvier "deux camarades des jeunes insoumis sont allés coller des affiches dans le 16eme arrondissement de Marseille" et des individus "proches des membres du Parti socialiste Sébastien et Henri Jibrayel, présents sur les lieux et donneurs d'ordre selon les témoignages des militants, les ont agressés physiquement", avait indiqué M. Delogu dans un communiqué.

Interrogée sur ces gardes à vue, une source proche du maire DVG (ex-PS) de Marseille, Benoît Payan, a souligné que "le travail de la Justice et l'enquête en cours permettront de déterminer les faits et les responsabilités de chacun". "Toutes les mesures nécessaires seront évidemment prises en conséquence", a ajouté cette source.

"Comment le maire de Marseille peut-il conserver comme adjoint un homme complice d'une telle agression ? Comment le Parti Socialiste peut-il conserver en son sein cet individu ?", a écrit de son côté sur le réseau X Manuel Bompard, coordinateur national de LFI et également député de Marseille.

En 2020, le Printemps marseillais, large alliance rassemblant gauche et écologistes, mais pas LFI, avait gagné la mairie centrale de Marseille, après 25 ans de règne du LR Jean-Claude Gaudin.

Fort des bons résultats de LFI aux législatives dans plusieurs secteurs de la ville, Sébastien Delogu fait de plus en plus figure de candidat potentiel face au sortant Benoît Payan.

 

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