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Martigues : Gabriel, 10 ans, un champion de karting à fond, à fond, à fond !3min
Par Jean-Michel Darras08/01/2025 à 08:20
Licencié de l'ASK Martigues, le jeune pilote de karting Gabriel Rinaudo a multiplié les belles performances nationales et internationales en 2024. Il ne compte pas s'arrêter là !
"Je suis hyper fière ! Quand le patron d'une grande team étrangère vient le féliciter et qu'il est épaté, vous vous dites "waouh !" Gabriel se donne à fond dans tout ce qu'il fait et en plus, à côté de ça, ses notes scolaires sont excellentes". Élodie a les yeux qui brillent en parlant de son fils Gabriel Rinaudo. Un fils âgé de 10 ans qui brille, lui, sur les pistes de karting.
En 2024, il a obtenu un sacré palmarès, remportant entre autres l'IAME Final Games à Lonato (Italie), le Trophée Rouveyran à Alès, le Trophée Jean-Claude Sanchez à Lavelanet, mais aussi le titre de vice-champion de ligue Midi-Pyrénées.
C'est son père qui a donné le virus à Gabriel, comme le raconte Élodie : "Mon mari fait du karting depuis ses 15 ans. Gabriel baigne dedans depuis qu'il est tout petit et quand il a eu trois ans, il a été initié. Son père est très doué et avait soudé des morceaux de fer pour qu'il puisse toucher les pédales".
Ce qui a de suite plu à Gabriel "c'est l'adrénaline et l'esprit de compétition, ne rien faire au hasard, se fixer des buts et essayer de gagner. Un pilote ce n'est pas que la vitesse, c'est aussi de la réflexion et du mental. Je veux toujours être le meilleur. Maintenant, mon kart monte jusqu'à 100 km/h, mais je n'ai jamais eu peur".
"Une histoire intergénérationnelle"
Gabriel n'a jamais peur ce qui n'est pas toujours le cas de sa maman. "J'avais des sueurs quand je l'ai vu monter à 3 ans dans son premier kart qui allait à 30 km/h et qu'il a fait son premier tête-à-queue, mais il avait l'air d'aimer", raconte Élodie, "J'ai trouvé ça drôle", confirme Gabriel.
Le jeune saint-mitréen a dû attendre ses 8 ans, âge minimum requis, pour faire de la compétition. Son père, ingénieur mécanique de formation, a même créé une team pour autofinancer Gabriel, team qui accueille désormais d'autres pilotes. "Gabriel adore l'ambiance dans les paddocks, il y a la compétition, mais c'est un environnement très sain", indique Élodie. "Et puis le père est tout le temps derrière, mon beau-père fait aussi la mécanique, c'est vraiment une histoire intergénérationnelle". La maman, elle aussi, suit parfois sur les compétitions, mais elle reconnait que souvent elle "ne regarde pas la course. Je suis derrière en me disant "quand est-ce que c'est fini ?""
Hyper actif
Gabriel est complètement accro au karting. Il s'entraine tous les week-ends, travaille sur un simulateur à la maison, fait les réglages de sa machine avec son père et s'est même mis à l'anglais pour pouvoir discuter avec les speakeurs étrangers lors des compétitions, "comme ça j'arrive à comprendre les briefings". Il fait par contre des jaloux : "Les plus grands ne supportent pas qu'un petit garçon les double, c'est parfois compliqué. J'ai déjà été mis volontairement dans le décor. J'ai aussi battu des Anglais qui avaient cinq fois mon budget, ça leur a fait drôle".
Gabriel veut maintenant essayer de monter "de plus en plus dans les catégories, gagner un championnat de France et pourquoi pas du monde. J'ai déjà fait mon premier championnat de France à 8 ans, mais me retrouver face à des adversaires de 4 ans de plus ce n'était pas évident".
La reprise des compétitions est prévue en février avec les championnats de ligue. "Je vais aussi essayer de retourner en Italie et en Espagne et de refaire un championnat de France s'il n'est pas trop loin. L'an dernier, je n'ai pas pu y aller, car c'était en Normandie. Mais j'aimerais voir le niveau qu'il y a et ce que je peux y faire", reconnait Gabriel.
Hyper actif, Gabriel fait aussi du foot, de la musique, de la guitare, mais pour sa maman le plus important, c'est qu'il prenne du plaisir. "C'est beaucoup d'entraînements, on essaye de canaliser tout ça, mais quand il se lève a 4h du matin pour partir en compétition, il faut vraiment que ça soit avant tout un plaisir. Après la condition sine qua non, ce sont les bonnes notes à l'école". Pour l'instant, il a bon sur toute la ligne !
photos DR
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