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Airbags Takata : les automobilistes doivent vérifier leur véhicule sans attendre le contrôle technique8min
Par Maritima 08/12/2025 à 11:17
Le ministère des Transports renforce les mesures de sécurité liées aux airbags défectueux de la marque Takata, déjà responsables de plusieurs accidents graves en France, notamment en Outre-mer. Pour accélérer les réparations, le contrôle technique intégrera, à partir du 1er janvier 2026, une vérification spécifique : tout véhicule équipé d’un airbag Takata classé « stop drive » sera automatiquement soumis à une contre-visite obligatoire.
Qu’est-ce qui va changer en 2026 ?
Les centres de contrôle technique devront désormais signaler aux propriétaires si leur véhicule fait l’objet d’un rappel grave. Les airbags Takata les plus dangereux – classés « stop drive » avec consigne de ne plus utiliser le véhicule tant que l’airbag n’est pas remplacé – donneront lieu à :
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une contre-visite immédiate pour défaillance critique ;
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une interdiction de circuler tant que l’airbag n’a pas été remplacé ;
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une obligation de réparation chez un garagiste de la marque avant validation du contrôle technique.
Cette procédure existe déjà pour d’autres défaillances mettant directement en danger la vie des occupants (problème de freinage majeur, feux stop inexistants, etc.).
Les automobilistes invités à vérifier leur véhicule dès maintenant
Pour éviter de se retrouver dans l’impossibilité d’utiliser leur véhicule, les propriétaires sont appelés à vérifier dès aujourd’hui si leur voiture est concernée par un airbag Takata en « stop drive ». La consultation est possible directement sur le site du ministère des Transports.
Si un rappel est identifié, mais ne concerne pas un airbag classé « stop drive », le contrôle technique n’entraînera pas de contre-visite, même si le propriétaire sera informé.
Selon le ministre des Transports, Philippe Tabarot : "Face aux rappels de véhicules, les automobilistes doivent être sensibilisés, et non pénalisés. (…) En deux ans, cette mesure permettra de passer au peigne fin l’ensemble du parc roulant et de mettre ces airbags hors d’état de nuire".
Mesures déjà en vigueur
Plusieurs dispositifs ont été imposés aux constructeurs depuis le printemps :
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Campagne d’information nationale (affichage, médias, panneaux autoroutiers) et actions renforcées en Outre-mer.
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Classement en “stop drive” de tous les véhicules équipés d’airbags Takata dangereux : tous les véhicules immatriculés avant 2012 en métropole et l’ensemble des véhicules concernés en Outre-mer et en Corse.
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Rappel obligatoire avant fin 2026 des autres véhicules équipés d’airbags Takata à risque.
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Assistance obligatoire par les constructeurs : prêt de véhicule, remorquage, réparation rapide, intervention à domicile.
Des sanctions ont déjà été appliquées aux marques qui ne respectent pas ces obligations. Résultat : près de 2,8 millions de véhicules ont été réparés, dont 1,2 million depuis mars.
Un bilan humain lourd
À ce jour, 46 accidents ont été attribués à des airbags Takata défectueux en France. Ils ont causé 20 décès, dont 18 en Outre-mer, et 25 blessés, dont **24 dans les territoires ultramarins.
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