Elye Wahi s'est engagé pour cinq saisons et demie jusqu'à l'été 2030 avec l'Eintracht, actuel troisième de Bundesliga et en position idéale pour décrocher l'un des quatre billets pour la prochaine Ligue des champions. Le montant de la transaction n'a pas été révélé, mais selon les médias allemand et français, le transfert s'élève entre 25 et 28 millions d'euros, bonus compris.

"Elye est un attaquant rapide, avec une présence dans la surface de réparation et un instinct devant le but. C'est un joueur jeune et en développement, et nous sommes convaincus de ses qualités. En même temps, nous lui donnons le temps nécessaire de s'adapter", a expliqué le directeur sportif du club allemand, Markus Krösche.

Au sein de l'animation offensive de l'Eintracht, Elye Wahi retrouvera un autre Français, Hugo Ekitiké, qui formait avec Marmoush le deuxième meilleur duo de Bundesliga avec 24 buts, derrière les 25 réalisations de Harry Kane (16) et Jamal Musiala (9).

Révélé à Montpellier, où il a inscrit 19 buts en Ligue 1 lors de la saison 2022/23, Wahi était arrivé l'été dernier à Marseille après une saison mitigée à Lens (12 buts toutes compétitions confondues).

A l'OM, il était l'attaquant N.1 dans l'esprit des dirigeants et de son entraîneur Roberto De Zerbi, mais il a connu des débuts difficiles et a été rapidement devancé par Neal Maupay dans la hiérarchie. Il jouait peu depuis plusieurs mois et plus du tout depuis quelques semaines à cause d'une blessure à une cuisse.

Jusqu'à peu, le départ de l'international espoir français semblait très improbable et mi-décembre, Pablo Longoria avait même exclu un transfert. "On croit beaucoup à son potentiel. Marseille n'attend personne, mais chaque joueur a son temps d'adaptation. Je suis sûr qu'on a un des meilleurs jeunes attaquants d'Europe. Son temps va arriver, il doit rester tranquille. Il a toutes les qualités pour s'imposer ici."

"Arrive un moment où il faut prendre des décisions et comprendre si un joueur est au bon endroit dans un club", a souligné l'entraîneur marseillais Roberto De Zerbi en conférence de presse, vendredi, qui avait reconnu devoir "faire des choix courageux. Sinon, on ne peut pas être le coach de l'OM".

 

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