L'ex-parisien aujourd'hui à l'OM a été la cible de banderoles et de chants insultants hier lors du clasico perdu par les Olympiens 3/1. "Loyauté pour les hommes, trahison pour les p… Telle mère, tel fils !" ou encore "Véro, c'est lequel son vrai père ? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze ?" ont été déployés dans les tribunes du Parc des princes.

Véronique Rabiot, la mère d'Adrien Rabiot, a elle annoncé ce matin à Radio France qu'elle allait porter plainte et qu'elle ne comprenait pas pourquoi le match n'a pas été arrêté. Interrogée lundi après-midi par l'AFP, Véronique Rabiot a confirmé son intention de porter plainte. "Je vous le confirme, bien sûr. Je suis déterminée. Parce que c'est allé trop loin", a-t-elle dit à l'AFP. "Qu'on nous insulte, moi ou Adrien, j'y suis habituée. Mais ils ne devaient pas parler du père de mes enfants", a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué envoyé à l'AFP, Karl Olive, qui siège au Conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP) affirme avoir "saisi la commission d’éthique de la Ligue de Football Professionnel et son président Frédéric Thiriez". "Il faut traiter les délinquants des stades comme ceux de notre société. Sans complaisance, sans état d’âme" déclare le député des Yvelines.

Rabiot a quitté le PSG en 2019 dans la rancune réciproque, après six mois de mise à l'écart sur fond de prolongation de contrat refusée par le joueur.

 

Instagram Adrien Rabiot

 

avec AFP