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Michel Barnier juge la situation budgétaire du pays "très grave" 1min

Par Jean-Michel Darras18/09/2024 à 10:06
Le Premier ministre Michel Barnier juge "très grave" la situation budgétaire de la France.
Michel Barnier "a demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité", a-t-il dit dans une déclaration à l'AFP, alors que ses futurs partenaires de gouvernement ne veulent pas entendre parler de hausse d'impôts. Une réunion prévue mercredi à 10H30 entre M. Barnier et le groupe macroniste EPR, pour discuter notamment de ce point, a été "reportée" selon l'entourage du Premier ministre. Aucune nouvelle date n'est prévue à ce stade.
Les Républicains, parti dont est issu Michel Barnier, ont salué mercredi la "réflexion" du Premier ministre sur "plus de justice fiscale" et appelé à réduire "d'urgence" les dépenses de l'Etat, a indiqué à l'AFP Vincent Jeanbrun, porte-parole du groupe des députés LR. "C'est tout à l’honneur de Michel Barnier d'ouvrir une réflexion sur plus de justice fiscale dans notre pays", a-t-il affirmé, estimant que "si cela veut dire soulager ceux qui travaillent et créent de la richesse pour rapprocher le salaire net du salaire brut, c’est une très bonne nouvelle".
Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a de son côté estimé mercredi que l'objectif fixé par le gouvernement sortant de ramener le déficit public à 5,1% du PIB en 2024 n'allait pas pouvoir être atteint, les finances publiques étant fortement dégradées. "L'objectif de déficit pour l'année 2024 (...) ne sera pas atteint", a déclaré M. Moscovici, auditionné devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Il a cité notamment des recettes fiscales qui risquent d'être moins élevées qu'attendu, des dépenses des collectivités locales en hausse et des économies non réalisées.
avec © Agence France-Presse
MaJ 11h40
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