Très marquée par sa défaite en 2020, Martine Vassal affirme avoir "tiré les leçons" du passé. L’unité de la droite et du centre reste pour la candidate un enjeu crucial : "Une union, c’est comme dans un mariage, il faut l’entretenir. Rien n’est acquis", a-t-elle déclaré, tout en assurant bénéficier du soutien d’un large spectre politique, allant des Républicains aux "écologistes raisonnables".

Martine Vassal ne ménage ses attaques contre le maire sortant Benoît Payan et son équipe, accusés d’avoir aggravé la situation de la ville : insécurité, propreté, attractivité économique. "On ne peut pas laisser l’espace public comme il est aujourd’hui", a-t-elle insisté, promettant davantage de policiers municipaux, le renforcement de la vidéoprotection et une meilleure coordination des services.

 

Une campagne sous tension

 

Alors que le climat politique marseillais se tend au fil des jours, la candidate entend se démarquer des invectives et se concentrer sur "l’action". Elle affirme vouloir dépasser les clivages : "Les habitants n’en ont rien à faire de savoir qui est responsable. Ce qu’ils veulent, c’est que ce soit fait."

Martine Vassal mènera la bataille électorale au niveau de toute la ville, sans se présenter dans un secteur en particulier, laissant ses alliés locaux conduire les listes de proximité.

 

Propreté des rues : un symbole du "bon sens"

 

La candidate a particulièrement insisté sur la question de la propreté, qu’elle considère comme un enjeu quotidien majeur. Rappelant que la Métropole a la charge du nettoyage, elle dénonce l’absence de contrôle sur les comportements inciviques : "Le matin, on nettoie, et eux, ils permettent de salir", a-t-elle accusé la municipalité en place. 

Elle pointe du doigt les restaurateurs qui laissent "des traces d’huile" ou des déchets sur la voie publique, ou encore les enseignes non conformes. Pour elle, remettre de l’ordre dans l’espace public est une priorité de "bon sens" pour rendre la ville plus agréable et attractive.

 

La "méthode Vassal"

 

Interrogée sur une affaire judiciaire la visant indirectement après la plainte d’un ancien collaborateur, l’élue a dénoncé un "chantage" et revendiqué sa manière de gouverner : "La méthode Vassal, c’est je fais ce que je dis et je dis ce que je fais." Elle a rappelé ses bilans à la tête du Département et de la Métropole, citant des investissements dans les transports, les écoles ou encore les équipements sportifs.

Au-delà des polémiques, Martine Vassal dit vouloir transformer Marseille en "capitale de la réussite" : "J’aime cette ville, j’y suis née, j’y ai grandi. Quand je vois ses talents et ses potentialités, je ne peux pas me résoudre à la voir décliner."