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Affaire Semivim : Gaby Charroux prend la parole lors du conseil municipal de Martigues

2min

Par Maritima 25/09/2025 à 22:49

Lors du conseil municipal de la ville de Martigues ce 25 septembre, le maire Gaby Charroux s'est exprimé publiquement sur sa mise en examen pour favoritisme dans l'affaire Semivim. Il dénonce des manœuvres politiques et clarifie sa position.

Ce jeudi 25 septembre, en ouverture du conseil municipal de Martigues, le maire Gaby Charroux a pris la parole sur sa mise en examen dans le volet "favoritisme" de l'affaire de la Semivim. Après s’être exprimé dans la presse, le maire a ainsi souhaité le faire en public. Devant une salle comble, l'élu a livré une mise au point très attendue, clarifiant sa position et répondant à ses "accusateurs publics".

Une prise de parole pour justifier son silence

Mis en examen en avril dernier, Gaby Charroux . Le maire de Martigues a expliqué que ce silence lui avait été "expressément demandé" par la juge d'instruction pour les besoins de l'enquête. Une consigne qu'il a respectée jusqu'à ce que l'information soit révélée dans la presse près de trois mois plus tard.

"Ni corruption, ni enrichissement personnel"

Affichant sa "sincérité et sa sérénité", le maire, qui est également président du bailleur social Semivim, a tenu à marteler un point essentiel : sa mise en examen ne concerne que le chef de favoritisme, un délit qu'il conteste. Il a insisté sur le fait qu'il n'y avait dans son cas "ni corruption, ni enrichissement personnel", se dissociant ainsi du cœur de l'affaire qui vise principalement l'ancienne directrice du patrimoine du bailleur social et son conjoint pour corruption et trafic de stupéfiants.

Le premier élu a annoncé qu'il entendait faire valoir ses droits sur cette accusation de favoritisme dès que la justice le lui permettrait.

Une offensive contre les "accusateurs publics"

Cette déclaration a aussi pris une tournure politique. Gaby Charroux a dénoncé avec force la circulation sur les réseaux sociaux de "fausses informations" qu'il attribue à des manœuvres "à des fins électorales".

Cette mise au point intervient dans un climat tendu, alors que le maire a lui-même saisi la justice pour diffamation à l'encontre de quatre personnes, dont trois élus de l'opposition municipale.

Les autres débats de la soirée

Après cette déclaration liminaire, qui n'a suscité aucun commentaire de la part des autres élus, le conseil municipal a repris son cours. Les débats se sont ensuite concentrés sur des sujets plus techniques, notamment le financement des sociétés d'économie mixte (SEM) de la ville et les frais de déplacement des élus, jugés "trop peu élevés" par l'opposition, qui a questionné la réalité des notes de frais présentées.

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