“Ensemble, pour réclamer le droit à la tranquillité publique”. C’est ce qu’a exprimé sur sa page Facebook, Laurent Belsola, maire de Port-de-Bouc, avec la délégation de plusieurs membres du PCF, dont le chef du parti Fabien Roussel, lors de la rencontre de ce lundi avec Bruno Retailleau. Le maire a d’ailleurs salué l’écoute de ce dernier et attend désormais des actions concrètes sur le terrain.

Une réunion avec le ministre de l’Intérieur avec pour objectif de demander plus de moyens. Pour eux, 7 axes sont à prioriser : 

• Le recrutement de 60 000 fonctionnaires dans la police, la gendarmerie et les douanes.

• Une amélioration de l'attractivité, de la rémunération et des conditions de travail de nos forces de l'ordre pour favoriser une présence renforcée sur le terrain, un contact avec la population, une collecte de renseignements, des temps d'investigation, de dissuasion et d'interpellation adaptés.

• Plus de moyens pour notre police judiciaire qui se retrouve dépassée par des montagnes de dossiers non-traités.

• Un renforcement des effectifs de douanes et un meilleur contrôle des marchandises dans nos ports et nos aéroports dans l'Hexagone et dans les territoires d'Outre-Mer.

• Une prévention accrue en lien avec le monde de la santé, de l'éducation et nos associations pour favoriser les liens et le dialogue avec les jeunes.

• Une police de proximité pour prévenir les éventuels délits directement sur le terrain.

• Plus de lien entre l'État, les collectivités territoriales et les bailleurs avec une augmentation des moyens alloués pour renforcer, former et équiper les effectifs de police municipale (contrairement aux coupes budgétaires prévues par les différents gouvernements).

Pour les différents élus du PCF présents à la réunion, il faut que l’État accompagne les mairies qui “ne peuvent rien faire à elles seules”, précise le maire de Port-de-Bouc. Il prend l’exemple du quartier des Comtes, rénové récemment, mais en proie à un trafic de stupéfiants important. 

Si le quartier n’est pas isolé, avec un centre social, des écoles, des commerces à proximité, il y a besoin d’une présence policière plus forte, selon Laurent Belsola. Mais pas seulement, il faut aussi plus sensibiliser les jeunes sur la prise de ces produits stupéfiants et de ses effets néfastes, comme il peut y avoir des campagnes sur le tabac.