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Fumer bientôt interdit sur les plages et dans plusieurs lieux publics : les Marseillais partagés2min
Par Nordine Ali-Saïd31/05/2025 à 07:01
Comme vous le savez, à partir du 1er juillet, fumer sera interdit dans de nombreux lieux publics. Parcs, jardins, abris de bus, installations sportives, abords des écoles… La mesure portée par la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, concernera aussi les plages.
Sur le sable de l’Escale Borély, à Marseille, les réactions ne se font pas attendre. Certains applaudissent l’initiative, d’autres s’interrogent sur sa portée réelle et sa mise en application.
Une mesure saluée par certains, contestée par d'autres
À l’Escale Borély, les réactions sont partagées. Certains saluent une décision logique, notamment pour protéger les plus jeunes. Philao, non-fumeur, estime que cette interdiction va dans le bon sens : au-delà de la protection des enfants, elle permet aussi de préserver les non-fumeurs de la fumée ambiante. « C’est une bonne chose », affirme-t-il sans hésiter.
Mais sur le sable, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. Une adolescente de 16 ans, cigarette à la main, avoue qu’elle ne compte pas changer ses habitudes. « Ça change rien », dit-elle, convaincue que « plein de gens ne respecteront pas la règle » et qu’elle n’a aucune intention de le faire elle-même. Le doute plane aussi sur la mise en œuvre concrète de la mesure.
Juan Carlos, 31 ans, ne remet pas en cause l’objectif sanitaire, mais s’inquiète de l’impact sur son quotidien : « Si on ne peut pas fumer dehors, on va fumer où ? À la maison, c’est compliqué », confie-t-il, craignant les effets de la fumée dans un espace clos, au contact de ses proches.
Anaïs, 18 ans, se dit, elle, « mitigée ». Elle comprend l’intention derrière la décision — « c’est bien pour les enfants » — mais reconnaît aussi que l’envie de fumer reste forte lorsqu’on est à l’extérieur, surtout sous le soleil.
Si la mesure s’inscrit dans une politique de santé publique plus large, son acceptation et son application concrète restent incertaines.
Et attention : en cas de non-respect, les contrevenants s’exposent à une amende de 4e classe, soit 135 euros.
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