Vendredi dernier, la secrétaire qui assure l'accueil de cette structure s'est donc fait agresser par une patiente furieuse : coups de poing dans les côtes accompagnés de menaces de mort ("Je vais te décapiter !")
Il aura fallu l'intervention des personnes présentes et l'interpellation de la forcenée par la police pour permettre un retour au calme tout relatif. En effet, le week-end qui a succédé n'a pas permis d'effacer le traumatisme subi par la victime mais également par sa collègue venue à son secours ainsi que toute l'équipe de la structure encore sous le choc.
Quant aux faits, ils font suite à l'absence de l'un des médecins qui a entraîné une modification des plannings. Vendredi, la secrétaire a donc contacté sa future agresseuse pour l'informer qu'en raison de l'empêchement du praticien, son rendez-vous ne pourrait être honoré à la date prévue et devrait être repoussé au lendemain. 
Une situation qui a plongé la femme dans un état de rage intense qui s'est traduit par des insultes téléphoniques, situation devenue malheureusement courante pour le personnel.
La secrétaire a pensé que la patiente en resterait là, c'était sans compter sur l'enragement de cette dernière qui a fini par débouler comme une furie dans le bâtiment de l'Escaillon et profité de la porte du guichet restée ouverte pour s'y engouffrer avant donc de lui asséner coups et menaces de mort. 
Il a fallu l'intervention rapide de la deuxième secrétaire, puis du reste de l'équipe ainsi que de patients présents pour maîtriser la forcenée. Laquelle a ensuite été appréhendée par une patrouille de police.
Fabien Sasso, l'un des généralistes de la maison médicale, lui aussi consterné par un acte aussi injuste qu'incompréhensible, a prévenu : cette fois, la ligne rouge a été franchie, au prochain acte de violence, c'est donc la maison médicale dans son ensemble qui se mettra en veille.

en vidéo, les patients qui se rendaient aujourd'hui à la maison médicale se sont retrouvés face à un rideau coulissant masquant entièrement le guichet de l'accueil, rideau sur lequel une affichette expliquait les raisons de cette fermeture. La plupart d'entre eux découvraient ainsi à la fois l'existence de l'agression et la fermeture du service.