C'est tout un territoire qui est impatient de voir ce projet mené à terme. Jeudi dernier, la ville de Berre l'Etang proposait justement aux habitants de venir prendre connaissance du projet de reconstruction de l’Hôpital public de Salon-de-Provence lors d'une réunion publique.

Un projet qui avance à grands pas, comme le reconnait Hélène Sabatier, directrice du projet du nouvel hôpital de Salon : "On signe l'acquisition du terrain dans quelques jours. C'est une étape très symbolique. Le concours d'architecte est lui en cours. Au printemps 2025, on saura quel projet est retenu et à quoi rassemblera le futur hôpital".

 

Construit sur un terrain de 9,5 hectares

 

Le nouvel établissement sera installé dans l'agglomération de Salon, au niveau de la sortie sud-ouest, sur un "terrain total de 9,5 hectares pour le village santé, dont 6,5 hectares pour le nouvel hôpital". 

"Le village santé comprendra tous les acteurs de santé publique et privée du territoire avec une clinique, un centre de dialyse, une imagerie, une maison médicale de garde et bien d'autres services", détaille Hélène Sabatier. "Notre ambition est de proposer à la population en un seul lieu la prise en charge la plus complète et la plus coordonnée possible".

 

Livraison attendue en 2029

 

Le montant total du projet est estimé à 167 millions d’euros. Selon Hélène Sabatier : "Le pays salonais a la chance d'avoir été retenu dans le Segur de l'investissement et de bénéficier d'un accompagnement financier pour se reconstruire. Le projet bénéficie notamment de 98 millions d'euros de l'Etat et de 29 millions des collectivités territoriales. Les communes du pays salonais se sont, elles, cotisées pour acheter le terrain".

La construction doit démarrer fin 2026 et une livraison est projetée pour fin 2029. "Les besoins sont là, on sera sur des locaux incomparables par rapport au site actuel. Ils seront adaptés à l'accueil du plus grand nombre. Ça sera un hôpital plus lisible pour les patients avec des parcours identifiés pour se repérer plus facilement. Les reconstructions hospitalières sont rares, on peut s'en féliciter", se réjouit d'avance la directrice du projet.