La journée de lutte pour la prévention des accidents du travail et maladies professionnelles a eu lieu ce lundi 28 avril. Un peu partout en France, les syndicats ont manifesté pour rendre hommage aux victimes des accidents de travail.  À Marseille, c’est devant la préfecture que la CGT a rassemblé un peu plus de 70 personnes. Ces derniers sont de plus en plus nombreux au fil des années.

Alors que les chiffres des rapports de l’Assurance maladie stagnaient autour de 550 morts entre 2012 et 2016. Depuis 2017 et l’abandon des CHSCT prévus dans les ordonnances Macron de 2017, le nombre de décès liés aux accidents du travail est en forte hausse. 759 décès ont été enregistrés dans le dernier rapport datant de 2023. 

 

Mais cette forte hausse est liée à l’arrêt de cet organisme, selon Fabien Cros, directeur de l’Union départementale CGT et Pascal Maestracci, secrétaire CGT union construction bois et ameublement PACA. (réaction en vidéo ci-dessous).

 

Ce sont donc des choix politiques “directement imputables à des choix politiques au service du patronat”, selon la CGT qui a posé ses revendications : 

• demande des moyens pour la prévention, notamment en effectifs de l’inspection du travail et de la médecine du travail, en rétablissant des CHSCT, à compétence environnementale 

• des moyens pour la réparation 

• la mise en cause des patrons, notamment à travers la faute inexcusable de l’employeur 

• le droit à la retraite, en commençant par l’abrogation de la réforme 2023 comme étape vers la retraite à 60 ans, et des départs anticipés pour tous les métiers pénibles, y compris féminisés.