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L'hôpital de Martigues fête ses 50 ans : “Ce n'est pas un pot qui va faire de la qualité au travail”

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Par Joey Temple13/11/2024 à 06:30

La CGT de l'hôpital de Martigues s'est mobilisée ce mardi soir, 12 novembre, devant la Halle de Martigues où se tenait la soirée des 50 ans de l'établissement des Rayettes. Ils étaient une soixantaine pour demander 170 millions d'euros et 90 emplois.

Deux salles, deux ambiances. La fête s'est diamétralement découpée ce soir, mardi 12 décembre. Au chaud, dans une Halle très grande, peut-être trop, pour le nombre de convives, les robes de soirées et les bijoux étincelants étaient de sortie. Loin de cet attirail, à quelques mètres des portes, dehors, ils ont eux opté pour les drapeaux et les bonnets.

Une soixantaine de cégétistes a bravé le froid pour appuyer sa demande auprès de l'ARS : obtenir une nouvelle table ronde. Selon l’aide-soignante et syndicaliste CGT Laure Privat, la dernière s'est tenu en mars 2024 et depuis il n'y a "pas de nouvelle, pas de retour".

Alors que le budget est discuté en ce moment à l'Assemblée nationale, la CGT demande une part conséquente du gâteau, 170 millions d'euros, pour que l'hôpital puisse "espérer perdurer dans le temps". Une demande financière formulée avec une demande d'effectifs supplémentaires : "90 emplois plein-temps statutaires".

 

Faire résonner la demande

 

À l’intérieur de la Halle, quelques salariés, et davantage de cadres et de partenaires, s’agglutinent autour des tables hautes. Avant de pouvoir les rejoindre, les convives sont alpagués par les manifestants qui leur tendent un tract. 

C’est important d’expliquer les enjeux qu’il y a autour de l’hôpital”, argue Guillaume Algrin, secrétaire général CGT des hôpitaux Sud de Marseille, avec un paquet de feuilles colorées dans les mains.

 

“Je n’ai pas le cœur à la fête, mais j’ai l’espoir au cœur.”

Josy Capozzi

 

A quelques pas de lui, une habituée distribue, elle aussi, les manifestes. Beaucoup de visages lui sont familiers, l’ancienne secrétaire générale CGT de l'hôpital prend le temps de discuter avec ceux qu’elle a connus pendant ses 40 années de service aux Rayettes. Même si elle les laisse “pacifiquement” partir vers les petits fours, Josy Capozzi assume : “la qualité de la vie au travail passe par des moyens. Ce n'est pas un pot qui va faire de la qualité au travail”.

Un discours que certains parviennent à entendre dans la Halle et même soutenir bien souvent. "Ils ont complètement raison parce que c'est dur pour le personnel", mais alors pourquoi ne pas être avec eux dehors ? "Je peux être dedans et avoir le cœur dehors", se justifie une salariée administrative de l'hôpital.  "Je pense que ce n'est pas le moment de le faire", juge quant à elle une sage-femme des Rayettes.   

 

Une bataille pour tous...

 

...et par tous. Comme à son habitude, la CGT agit en "inter-pro". L'appel des syndiqués de l'hôpital, appuyé logiquement par l'Union Locale de Martigues, a trouvé un soutien auprès des autres “UL”. Istres, Fos, Port-de-Bouc, Port-Saint-Louis… Toutes les villes qui viennent se soigner à l’hôpital ont souhaité être présentes.  

Dans ce combat particulièrement, le soutien des autres professions était “évident”. Avec la menace d’accident majeur du travail, “on est doublement impliqué”, explique Daniel Bretonès, délégué CGT Naphachimie. “On se battra toujours pour que cet hôpital soit en capacité de gérer la bobologie, mais aussi de traiter les maladies professionnelles”, clame le syndicaliste au milieu de ses camarades.    

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