Bouches-du-Rhône
-
Société
Un sentiment d'insécurité particulièrement élevé dans les Bouches-du-Rhône 2min

Par Jean-Michel Darras13/12/2024 à 09:30
C'est ce qui ressort d'une enquête nationale publiée hier par le ministère de l'Intérieur qui fait le point département par département.
Depuis 2022, l’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS) a remplacé l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) menée entre 2007 et 2021. Cette enquête étudie la "victimation de la population et son opinion en matière de sécurité auprès d’un échantillon représentatif".
Selon cette enquête dévoilée hier, les Bouches-du-Rhône sont le 3e département français où le sentiment d'insécurité dans le quartier (entre 2021 et 2022) est le plus élevé avec un taux d'insécurité de 267 sur 1000 habitants , derrière la Seine-Saint-Denis (338 sur 1000) et Paris (280 pour 1000).
Concernant la satisfaction vis-à-vis de l'action des forces de sécurité intérieure dans le quartier toujours entre 2021 et 2022, les Bouches-du-Rhône ont le 2e taux de satisfaction le plus bas de France métropolitaine (434 pour 1000 habitants) juste après la Seine-Saint-Denis (355 pour 1000) alors que le département ou la satisfaction est la plus élevée est les Vosges (716 pour 1000).
À noter aussi que dans les Bouches-du-Rhône, 445 personnes sondées sur 1000 jugent insuffisante la présence des forces de sécurité intérieure dans les quartiers entre 2021 et 2022. C'est le département où le taux est le plus élevé de France métropolitaine, juste devant la Seine-Saint-Denis (432 pour 1000).
Au niveau national, selon l’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS 2022), 12,7 % de la population, âgée de 18 ans et plus, déclare observer souvent, des patrouilles de forces de sécurité intérieure dans son quartier ou son village. Les habitants qui en voient le plus fréquemment "se situent principalement dans quatorze départements : dans les huit départements de la région Île-de-France, dans ceux de la Côte d’Azur (Var et Alpes-Maritimes) et dans quatre départements du Grand-Est (Marne, Haute-Marne, Meuse et Moselle), 18,1 % de la population déclare en observer souvent".
Tags :
A lire aussi

Marseille
-
Société
Marseille : toujours aussi sanguins sur la route ?

Aix-en-Provence
-
Société
"Il faut de plus en plus résister" pour Alain Chouraqui président de la fondation du Camp des Milles

France
-
Société
Espaces sans enfants : le gouvernement s'attaque à cette "tendance brutale"

France
-
Société
Fumer demeure socialement acceptable pour une partie des jeunes, selon une enquête