Malgré la pluie, les manifestants ont quand même répondu à l’appel de l'intersyndicale pour cette traditionnelle mobilisation du 1er mai. Après une manifestation en 2023 placée sous le signe de la réforme des retraites. Cette année, en plus des revendications sur les salaires et des différentes réformes du gouvernement de ces derniers mois comme celle de la fonction publique. Cette manifestation est également placée sous le signe du soutien aux Palestiniens et du cessez-le-feu à Gaza.

Au départ, de l'église des Réformés, le cortège s’est rendu en direction de la Porte d'Aix. Sur la banderole, on pouvait lire "mobilisés pour la paix et le progrès social”.  Olivier Mateu, secrétaire départemental de la CGT 13 explique “on est conscient que sans paix, il n’y aura pas de justice sociale. C'est toujours au nom de ces guerres-là qu'on nous explique qu’il faut travailler plus, être payé moins et renoncer à des droits élémentaires". 

 

“C’est le coup de gourdin en permanence.”

La réforme du projet de Pacte de la vie au travail, le travail des seniors, l’inflation et la précarité sont aussi au cœur des revendications. D’autant plus que le dialogue social est rompu avec le gouvernement. “C’est le coup de gourdin en permanence, dénonce Nicolas Voisin, secrétaire académique du Snuep-FSU. Il y a un déni total du dialogue social, on apprend les nouvelles réformes par la radio, cela commence à poser un réel problème démocratique.” 

Au total, selon les syndicats 8 000 manifestants étaient dans les rues ce 1er mai à Marseille, 3 000 selon la préfecture de police. 

Il y a aussi eu aujourd'hui, selon les forces de l'ordre, 280 manifestants à Aix et 200 à Arles.

 

Retrouvez en vidéo, Nicolas Voisin secrétaire académique du Snuep-FSU, Olivier Mateu secrétaire départemental de la CGT 13 et Jessica Jadé, membre du secrétariat de l'Union Départemental CGT