C'est l'équivalent d'un Masters en tennis : le tournoi des maîtres qui réunit les 8 meilleurs joueurs de la planète. Et à la fin, c'est le Fosséen qui gagne. Christo Popov (8ème mondial) a réalisé l'impensable en finale : dominer le Chinois Shi Yu Qi, tenant du titre et numéro 1 mondial, en deux sets secs (21-19, 21-9).

 

 

"Si on m'avait dit ça la semaine dernière..."

Au micro, quelques minutes après son sacre, Christo Popov a encore du mal à réaliser l'ampleur de la performance. « Semaine incroyable... Si on m'avait dit la semaine dernière avant de partir que j'allais gagner, franchement, c'était limite improbable », confie le champion.

Car le chemin vers l'or n'a pas été un long fleuve tranquille. Le tournoi a été un véritable marathon physique et psychologique. « Jour après jour, ça a été super compliqué. Il fallait beaucoup d'énergie mentale et physique pour aller chercher tous ces matchs de poule, déjà en trois sets », analyse le joueur de Fos-sur-Mer qui a battu sur son passage les joueurs classés numéros 1, 2, 3, 5 et 9e mondial.

 

Seul contre tous "au pays du Badminton"

L'exploit est d'autant plus retentissant qu'il a eu lieu dans l'antre du lion. Gagner en Chine, « le pays du badminton », face à une idole locale soutenue par son public, relève de la prouesse.

En finale, après un premier set accroché (21-19), le Fosséen a déroulé, profitant peut-être de l'usure de son adversaire, mais surtout d'une confiance inébranlable. « Je suis très content d'avoir pu concrétiser en Chine. C'est un titre qui me revient à moi, mais aussi à toute l'équipe qui m'entoure et à la France », glisse-t-il humblement.

 

 

Le plein de confiance pour 2026

Après cette victoire à Hangzhou, qui lui offre le titre le plus prestigieux de sa jeune carrière, Christo Popov va pouvoir souffler. « J'espère qu'il y aura un petit peu de repos maintenant », sourit-il.

Mais ce trophée change tout. Il place désormais le licencié du Badminton Club Fos dans une nouvelle dimension pour la suite. « On repart sur une saison avec plein de confiance ». Le message est passé : le patron, ce week-end, c'était bien le petit prince de Fos.

 

crédit photos BadmintonPhoto

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