Squat, Bench Press, Deadlift. Ces trois termes barbares résument le quotidien d'Hamid Jamal. Licencié à Istres, cet athlète de haut niveau pratique le Powerlifting, ou Force Athlétique en français.

"L'objectif est de soulever la charge la plus lourde possible sur trois mouvements : la flexion sur jambes (Squat), le développé couché (Bench Press) et le soulevé de terre (Deadlift)", explique-t-il au micro de Manu Danloy. Une discipline qui diffère de l'haltérophilie (épaulé-jeté / arraché) par l'absence de mouvements dits "dynamiques" au-dessus de la tête.

Force, vitesse et coordination

Si la force brute est indispensable, Hamid Jamal insiste sur la technicité de son sport. "Il faut des qualités physiques, de la technique, de la vitesse et de la coordination", précise-t-il. Un travail de fond qui commence dès l'adolescence par l'apprentissage des gestes, avant de monter en puissance vers 16-18 ans.

Son palmarès parle pour lui : 8 titres de champion d'Afrique et une 6ème place aux championnats du monde. Une longévité et une régularité qui forcent le respect.

De l'athlète à l'arbitre international

Mais Hamid Jamal ne se contente pas de soulever de la fonte. Il s'investit pour son sport à tous les niveaux. Désormais arbitre international de catégorie 1 et trésorier de la Fédération Africaine, il est aussi le coach de l'équipe nationale du Maroc.

Il revient d'ailleurs tout juste des championnats d'Afrique en Tunisie avec une moisson de médailles pour ses poulains : "On avait 9 athlètes marocains, ils ont ramené 2 médailles d'or et 3 de bronze".

Pour celui qui prône "la détermination, la persévérance et le travail", le Powerlifting est plus qu'un sport, c'est une école de la volonté.