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Istres Provence Handball, la der pour Gilles Derot et Benali Beghouach3min

Par Michel Montagne07/06/2025 à 23:53
Après une vingtaine d'années passées à entraîner l'équipe première du club istréen, Gilles Derot a vécu son dernier match sur le banc ce samedi soir dans une halle polyvalente comble et surchauffée en température comme en vacarme. Dans son sillage, son fidèle adjoint Benali "Ben" Beghouach a lui aussi décidé de passer la main.
C'était un match a priori sans enjeu puisqu'Istres était assuré depuis l'avant-dernière journée de se maintenir dans l'élite. Et pourtant, compétiteur jusqu'au bout, Gilles Derot l'avait mauvaise de ne pas avoir gagné ce soir.
Alors même qu'il n'a pourtant pas perdu non plus : match nul 37 partout contre les Bretons de Cesson-Rennes qui étaient dans une situation similaire, une rencontre disputée jusqu'au bout et qui aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre jusque dans les dernières secondes.
Mais peu après le coup de sifflet final, l'agacement a rapidement laissé place à une grosse émotion puisque la fin du match signait également la fin d'une épopée d'entraîneur à la durée exceptionnelle, une vingtaine d'années sur 31 consacrées plus généralement au hand istréen en tant également que joueur, responsable de la formation et adjoint (et au total, 45 années dédiées au petit ballon rond si on ajoute une extraordinaire carrière de joueur déroulée essentiellement à Nîmes et qui lui a permis d'être sélectionné en équipe de France à 167 reprises)
Le Gardois de naissance n'est pas seulement devenu un Istréen de cœur mais bien une légende de sa ville d'adoption.
Alors quand on connait la pudeur et la discrétion de l'homme, on se dit que ce qu'il appréhendait le plus ce soir, ce n'était pas ce départ qu'il avait programmé et auquel il s'était préparé mais bien de se retrouver au centre de toutes les attentions et sous le feu des projecteurs, au sens propre comme au figuré.
Mais finalement, accompagné de son fidèle adjoint qui lui aura permis de partager la lumière et la rendre moins agressive, il aura passé un bon moment, entouré de son épouse, de son fils Théo qui fut l'un de ses joueurs (et qui, six ans exactement après sa retraite sportive, paraissait toujours aussi affuté) et le reste de sa famille, ainsi que de ses amis, d'anciens coéquipiers et des supporters alors que dans le public se déployait un magnique tifo géant qui rendait hommage au duo de coaches.
C'est Bastien Cismondo, autre figure du hand local à l'ADN istréen certifié, qui succédera à Gilles Derot à la tête de l'équipe première. Il sera secondé par le Belge Thomas Cauwenberghs
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