Le 8 mai 2024, l'arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port signait l'entrée des JO sur le territoire.
Moins d'un an plus tard, Marseille reçoit en héritage des costumes emblématiques créés, portés et montrés au monde entier lors de la cérémonie d'ouverture à Paris le 26 juillet. 
C'est le Mucem qui fera office d'écrin pour recevoir la robe écarlate de la Marie-Antoinette qui chantait à tue-tête - tranchée - le très révolutionnaire "ah ça ira", une prestation qui avait fait couler sinon du sang, beaucoup d'encre.
Plus furtif, le costume du porteur de flamme masqué, comme tout droit sorti du célèbre jeu Assassin's Creed, bondissant tel un ninja sur les toits de Paris pour remettre la flamme à... un Marseillais, Zinedine Zidane. 
C'était Mehdi Hadim, un maître du parkour, cet art du déplacement urbain, qui incarnait le mystérieux personnage.
Enfin, c'est la tenue blanche - portée par la vingtaine d'athlètes et para-athlètes qui se sont transmis la flamme en ultimes relayeurs - qui vient compléter ce tryptique, dons du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. 

Un événement couronné par la venue de Zeus, le pur-sang métallique débarqué hier après-midi sur l'esplanade du Mucem, puis transporté dans les airs par une grue géante avant d'être déposé délicatement sur le toit-terrasse du musée où il se mettra en mouvement au su et vu du public durant une dizaine de jours, et cela dès ce mercredi avec, à 17 heures, une performance de la compagnie marseillaise du Théâtre du Centaure alliant chevaux et humains.

Les vêtements, quant à eux, seront visibles dans le cadre de l'exposition "Populaire" dès mercredi matin 10 heures jusqu'en novembre où ils rejoindront les réserves du musée pour garantir leur préservation, notamment de la lumière.

En vidéo, les interviews de Pierre-Olivier Costa, président du Mucem et de Benjamin Bottinelli, technicien à l'atelier Blam, créateur du cheval, ainsi que des illustrations de l'arrivée de Zeus.