C'est l'un des âges d'or des studios d'enregistrement français. Dans les années 70 et 80, le Château d'Hérouville (Val-d'Oise) ou le Château de Miraval (Var) voyaient défiler le gratin de la pop anglaise. Elton John, Pink Floyd, The Cure ou encore Wham! y ont gravé leurs plus grands tubes.

Mais pourquoi traverser la Manche alors que Londres regorgeait de studios mythiques comme Abbey Road ? Dans sa chronique, Jeff a levé le voile sur cette transhumance artistique.

 

"La vie de château... et zéro impôt !"

L'explication est purement fiscale. "Un artiste anglais qui chante à l'étranger n'est plus assujetti aux impôts" explique Jeff. En enregistrant hors du sol britannique, ces stars échappaient à la fiscalité écrasante du Royaume-Uni de l'époque sur les droits d'auteur.

En clair : venir en France, c'était la garantie de "payer moins" tout en vivant la vie de château. Une astuce qui a permis de financer des séjours luxueux tout en produisant des chefs-d'œuvre.

 

Les Bee Gees dans l'escalier

Cette motivation financière a parfois donné lieu à des situations cocasses et à des acoustiques uniques. Jeff rappelle l'anecdote des Bee Gees au Château d'Hérouville.

Pour l'enregistrement de "Stayin' Alive", le groupe ne s'est pas enfermé dans une cabine insonorisée, mais s'est installé... dans les escaliers du château ! C'est cette réverbération naturelle, couplée à l'économie d'impôts, qui a donné le son si particulier de ce tube planétaire.

Moralité : l'optimisation fiscale a parfois du bon pour l'histoire de la musique !

 

Retrouvez "L'anecdote Génération Maritima" avec Jeff tous les jours sur Maritima Radio pour en savoir toujours un peu plus sur vos tubes préférés.