Dans la gendarmerie de Carry, Jean-Yves Curci, patron de la compagnie départementale d'Istres, présente avec fierté ses chiffres du mois de juillet. Sur l'ensemble de la Côte Bleue, la délinquance a considérablement chuté par rapport à 2024. “Les atteintes aux biens sont en diminution de 33%, les vols, liés aux véhicules notamment, baissent de 50%. Le nombre d'interventions s'est réduit de 20%”, se félicite le chef d’escadron Curci.

Ces résultats sont qualifiés de “spectaculaires” par la préfète déléguée au préfet de police dans les Bouches-du-Rhône, Corinne Simon. Pour elle, c’est le signe que la stratégie mise en place fonctionne bien.  “C'est le fruit d'un travail collectif, c'est le fruit d'une volonté de travailler entre l'État et les collectivités territoriales. On s'aperçoit que quand tout le monde travaille ensemble et quand tout le monde partage le même projet, nous avons des résultats extraordinaires.” 

A Sausset-les-Pins, la période estivale a été sereine. “Lorsque l'on voit sur nos manifestations en nocturne le cortège de poussettes, on se dit : c'est bon, là, on a gagné, on a réussi parce que les gens se sentent en sécurité”, clame Marie-Laure Walther, première adjointe de la commune.

Déployés de 7h à 2h du matin, les militaires sont en moyenne 30 chaque jour à patrouiller dans les communes de la Côte Bleue, un dispositif plus conséquent que les autres années mais certains ciblent encore quelques points d’améliorations. “Les gendarmes en plus qui viennent renforcer le dispositif normal ne sont là qu'à partir du 1er juillet jusqu'au 24 août. Peut-être qu'il faudrait un peu étendre la période de présence. De la mi-avril jusqu'à la mi-octobre”, propose Michel Illac, maire d’Ensuès-la-Redonne. 

Avec le succès de cette année, la préfète déléguée au préfet de police dans les Bouches-du-Rhône, Corinne Simon garantit que les mêmes moyens seront déployés l'été prochain. Pour le moment, elle appelle à se concentrer sur la fin d’année 2025 et le début de 2026.