Pour la première fois de son histoire Marseille accueille pendant 20 jours les Jeux Olympiques. Du 24 juillet au 8 août 2024 les visiteurs et habitants de Marseille pourront vibrer au rythme des épreuves de voile et de football. À cinq jours du match France-États-Unis les services de l’État et les collectivités territoriales sont prêts pour accueillir des milliers de personnes. La sécurité sur terre et en mer au sein des sites olympiques et à Marseille est une priorité, comme l'a souligné ce matin Pierre-Édouard Colliex, le préfet de police des Bouches-du-Rhône.

Depuis plusieurs mois, afin que les épreuves sportives et les festivités se déroulent en toute sécurité, le préfet de département des Bouches-du-Rhône, en lien avec les collectivités et le Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM), sont mobilisés pour accompagner Paris 2024 dans la sécurisation des sites olympiques à Marseille. Le dispositif de sécurité, validé par les services de l’État, permettra le bon déroulement des festivités au sein des sites.

Les renforts accordés à l’occasion des Jeux Olympiques, conjugués au dispositif estival prévu dans le département, permettent de déployer un plan global de sécurité, capable de protéger à la fois les lieux de fréquentation touristique des Bouches-du-Rhône, de garantir la sécurité quotidienne des habitants à Marseille et celle des sites olympiques, comme des lieux fréquentés par les visiteurs. Les renforts octroyés par le ministre de l’Intérieur et les forces de l’ordre dont les congés ont été restreints tout au long de l’été permettent d’être deux fois plus présents par rapport à un été habituel. Grâce à ce sacrifice des policiers et des gendarmes, tous les habitants du département bénéficient d’une sécurité renforcée cet été.

2 x plus de policiers et gendarmes qu’un été habituel dans les Bouches-du-Rhône.
4 x plus de militaires de la mission Sentinelle à Marseille, comme dans les Alpilles et autres sites touristiques.
100 policiers affectés spécifiquement aux plages et à leurs abords du Nord au Sud de Marseille.
Un renfort de 60 gendarmes en zones rurales, notamment :
+ 4 gendarmes à la Sainte-Victoire.
+ 8 gendarmes à Carry le Rouet.
+ 6 gendarmes à Cassis.
+ 4 gendarmes aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
+ 4 gendarmes à cheval et vélo dans le Parc des Alpilles.
Des unités spécialisées patrouilleront dans les transports : le service de sécurité des transports de la police nationale sera renforcé du groupe de sécurité des transports de la gendarmerie, en coordination avec les moyens de la mission Sentinelle, de la police municipale et des services de transport (SNCF et RTM).

Jusqu’à 1 400 policiers et gendarmes par jour seront mobilisés à Marseille notamment les jours de match.

Policiers de voie publique, police aux frontières, raid, équipes cynophiles, lutte anti-drones, service interdépartemental de sécurité des transports en commun, gendarmerie maritime... 5 compagnies de CRS et escadrons de gendarmerie mobile viendront en renfort, pour compléter des dispositifs spécifiques de la police et de la gendarmerie qui déploieront de multiples moyens: pédestres, équestres, cynophiles, cyclistes, nautiques et RAID. Ces 5 unités pourront être affectées aux sites olympiques, au centre-ville comme aux quartiers concernés par les trafics.

Un dispositif dans le centre-ville de Marseille H24, 7/7.

Des patrouilles des militaires de la mission Sentinelle présentes sur les sites olympiques et dans les lieux touristiques.
210 militaires de l’armée de l’air et de l’Espace pour assurer la sécurité aérienne.
2 commissariats mobiles à la Gare Saint-Charles et aux abords des sites olympiques.
+ de 20 policiers étrangers (européens et américains) en renfort et notamment des équipes de lutte antidrones.

À l’occasion des épreuves de voile des JO, plus d’une cinquantaine d’unités des diverses administrations seront présentes en mer et dans les airs pendant les périodes d’activation des zones concernées. L’ensemble de ce dispositif sera coordonné depuis un poste de commandement local, sous l’autorité du préfet maritime, en lien avec le comité d’organisation des JO et les préfectures de police et de département des Bouches-du-Rhône.