Il y a un peu plus d'un mois, le 21 janvier dernier, le groupe Galeries Lafayette annonçait quitter Marseille à l'automne prochain avec la fermeture de ses deux magasins. Celui situé au Centre Bourse et celui au centre commercial du Prado. 

Un mois plus tard et après une lettre envoyée hier au Premier Ministre, le président de la Région Sud tire la sonnette d'alarme ! Hier, à l'hôtel de Région, Renaud Muselier et Jean-Luc Chauvin président de la Chambre de commerce et d'industrie Aix-Marseille Provence avaient convié la presse pour présenter un plan d'urgence pour sauver le centre-ville Marseillais. Leur objectif principal est d’éviter "l'effet domino" avec potentiellement la fermeture de la boutique FNAC au centre Bourse. 

 

100 millions d'euros pour répondre à "l'extrême urgence" 

 

Les deux présidents appellent à la responsabilité de l'État pour redynamiser et sauver le centre-ville de la deuxième ville de France. Les deux hommes réclament de piocher dans les 5 milliards d'euros prévus pour le plan "Marseille en Grand". 

Dans son intervention devant les journalistes, Renaud Muselier précise que "100 millions d'euros sont nécessaires pour répondre à l'extrême urgence du centre-ville Marseillais". L'ancien député (2007 à 2012), rappelle que "depuis les émeutes de l'été 2023 et les alertes des Galeries Lafayette il ne s'est rien passé".

 

 

Une étude en trois phases 

 

Lors de sa déclaration et de ses réponses aux différentes questions des journalistes, Renaud Muselier a martelé que "l'avenir du centre-ville se joue maintenant !". Pour rappel, si rien ne change, le magasin des Galeries Lafayette au Centre Bourse doit fermer ses portes à l'automne prochain. 

Afin de mieux comprendre l’évolution de l’activité commerciale en centre-ville, la Région Sud prévoit de co-financer une "étude en trois étapes" réalisée par la CCIAMP. 

1. Diagnostic : le manque, le besoin avec des données sociaux économique
2. Propositions économiques et commerciales de demain. Analyse des études
3. Co-construire à l'horizon 2035

Cette analyse, évaluée à 160 000 euros, vise à identifier les besoins du Centre Bourse afin d’élaborer un plan d’actions couvrant la période 2025-2035.