Miramas continue de s’affirmer comme le leader français de la réduction de sa consommation de gaz et d’électricité. En 2024, la baisse de la consommation était de - 60 %. Ce qui fait d’elle, la première ville a dépassé l’objectif de -50 % donné par l’État, avec vingt-six ans d’avance.

La ville entend toujours poursuivre dans cette direction avec deux écoles reconstruites cette année (Carraire et Van Gogh). Ces dernières seront chauffées par géothermie. Ce qui permettra de réduire leurs consommations et leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le futur groupe scolaire Lac-van Gogh de Miramas divisera son émission de Gaz à effet de serre par neuf. Une prouesse permise par la géothermie qui utilise l’énergie dans le sol pour régler la température du bâtiment. Un projet qui a couté douze-millions-quatre-cent-cinquante-mille euros à la Ville de Miramas, l’État et son opérateur, l’ADEME, la Métropole Aix-Marseille Provence, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et la Région Sud. 

Des projets comme celui-ci, La ville de Miramas les multiplie depuis 2012. “Cette démarche concerne tous les bâtiments communaux, à mesure que ces derniers vieillissent”, détaille Gérald Guillemont, deuxième adjoint au maire. “L'objectif est que cette école ne soit plus chauffée à l’aide d’énergie fossile. L’ancienne école émettait environ cinquante tonnes de CO2 dans l’atmosphère. La nouvelle ne rejettera que trois tonnes, on a donc divisé par 17 les émissions de gaz à effet de serre”, souligne l’adjoint.

 La nouvelle version de l’école Lac Van Gogh devrait accueillir 300 élèves de maternelle et primaire en septembre prochain.