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INFO MARITIMA. Épiceries de nuit à Marseille : la préfète assouplit les règles mais prévient "Attention, vigilance"3min
Par Maritima 01/10/2025 à 11:22
Face à une amélioration de la situation, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Corinne Simon, a décidé de réduire le périmètre de fermeture anticipée des épiceries de nuit à Marseille. Invitée de Maritima, elle a expliqué ce geste "d'assouplissement" tout en lançant un avertissement très clair : les contrôles continueront et les sanctions pourront être réactivées "très très vite" si les nuisances reprennent.
C'est une approche de "donnant-donnant". Depuis le mois de mars, plusieurs arrêtés préfectoraux successifs ont imposé des fermetures anticipées à des dizaines d'épiceries de nuit à Marseille pour lutter contre une "vie infernale" pour les riverains : rassemblements, consommation d'alcool, tapage et rixes. Après un été sous surveillance, la préfète de police Corinne Simon a constaté une "prise de conscience" et une nette amélioration.
"Sur le dernier arrêté, je n'ai à déplorer qu'une dizaine d'avertissements, c'est-à-dire qu'il y a eu une prise de conscience", a-t-elle expliqué sur l'antenne de Maritima. En conséquence, le nouvel arrêté qui entre en vigueur ce 1er octobre est moins restrictif.
Le périmètre des fermetures anticipées est réduit
L'objectif n'étant pas de "limiter l'activité économique" mais de préserver la tranquillité publique, la préfète a décidé d'alléger le dispositif.
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Les secteurs qui ne sont PLUS concernés par la fermeture anticipée sont notamment : Françoise Duparc (4e), le secteur Baille (6e) et le 2e arrondissement.
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Les secteurs qui RESTENT sous surveillance avec des fermetures anticipées maintenues incluent : Porte d'Aix, Belsunce, Sainte-Catherine, le Boulevard National et l'avenue de la Capelette.
"Je me réserve la possibilité de reprendre très vite un arrêté"
Cet assouplissement est assorti d'un avertissement ferme. Corinne Simon a été "très claire" avec les gérants qu'elle a rencontrés : les contrôles de police se poursuivront, y compris dans les zones qui sortent du périmètre, pour s'assurer que les troubles ne reprennent pas.
"Je me réserve également la possibilité, et ça ils le savent, que si jamais les troubles réapparaissaient [...], je serais dans la capacité de pouvoir reprendre très très vite un arrêté préfectoral."
Corinne Simon, Préfète de police des Bouches-du-Rhône
La balle est donc dans le camp des commerçants. "Pour que ces deux mondes cohabitent, il faut que chacun respecte les règles", a conclu la préfète, résumant sa démarche par trois mots : "Avertissement, assouplissement, mais attention, vigilance".
Retrouvez l'invité de la rédaction sur maritima radio du lundi au vendredi à 8h15 et 12h15 au micro de Didier Gesualdi
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