Marseille
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Faits divers
Agressions dans les hôpitaux de Marseille : +52% en un an, le syndicat FO dénonce une situation "inacceptable"3min
Par Maritima 16/10/2025 à 14:32
L'insécurité dans les hôpitaux publics de Marseille a franchi un nouveau cap. Suite à un nouvel incident à la Timone ce week-end, le syndicat Force Ouvrière de l'AP-HM tire la sonnette d'alarme. Nicolas Sousse, représentant FO, a dénoncé sur Maritima une explosion des agressions physiques contre le personnel, qui travaille désormais avec "la quasi-certitude d'être agressé".
"1,3 soignant frappé par semaine" : des chiffres qui explosent
Les statistiques présentées par le syndicat sont alarmantes. Fin septembre 2025, l'AP-HM a enregistré 47 agressions physiques depuis le début de l'année, soit une augmentation de 52% par rapport à l'année précédente à la même période. "Ça faisait déjà un soignant frappé par semaine. [...] Aujourd'hui, c'est 1,3 soignant frappé par semaine", a calculé Nicolas Sousse. Une situation jugée "énorme et inacceptable".
Des violences désormais "dans tous les services"
Autre point d'inquiétude majeur : la violence s'est généralisée. Alors qu'elle était auparavant concentrée aux urgences, elle touche désormais "tous les services" et tout le personnel, qu'il soit soignant, administratif ou de sécurité. Surtout, les violences ont escaladé, passant de "l'agression verbale à l'agression physique". Face à cette situation, le syndicat a déjà déposé "plusieurs préavis de grève" et alerté toutes les instances, jusqu'au ministère.
"Une véritable politique de sécurité" : les revendications de FO
Pour Force Ouvrière, les mesures prises par la direction ne sont "pas à la hauteur des enjeux". Le syndicat réclame la mise en place d'une "véritable politique de sécurité" et avance plusieurs propositions concrètes :
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L'augmentation des effectifs de sécurité.
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La création d'une équipe d'intervention mobile sur site.
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La sécurisation immédiate des accès, dont plusieurs restent ouverts en permanence, y compris la nuit. Le syndicat demande un filtrage, une vidéosurveillance des entrées indispensables et la fermeture des autres.
L'objectif, selon Nicolas Sousse, est simple : "que les soignants prennent soin de leurs patients en toute sérénité, dans une atmosphère sereine".
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