"Quel que soit le coût, la paix est préférable à la guerre, a-t-il déclaré lors de son discours de prise de fonctions, promettant de "dissuader les provocations nucléaires et militaires nord-coréennes tout en ouvrant des voies de communication".

Le nouveau président de la Corée du Sud, Lee Jae-myung, a aussi averti que le protectionnisme menaçait la "survie" de ce pays, dépendant fortement des exportations. "Les mutations rapides de l'ordre mondial, telles que la montée du protectionnisme et la restructuration des chaînes d'approvisionnement, menacent notre survie même", a déclaré M. Lee lors de son discours de prise de fonctions, en référence au bouleversement provoqué par la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump.

Le dirigeant de centre-gauche Lee Jae-myung a été élu hier président de la Corée du Sud face à son rival conservateur Kim Moon-soo avec plus de 49% des suffrages, contre 41% pour M. Kim. Les Sud-Coréens ont voté pour désigner leur nouveau président et mettre fin à six mois de chaos politique causé par la tentative ratée du précédent chef de L'Etat Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale.

 

 

avec © Agence France-Presse