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Amendes et prison avec sursis pour cyberharcèlement envers Thomas Jolly, maître d'œuvre de la cérémonie d'ouverture des JO 241min
Par Maritima 05/05/2025 à 14:23
Le tribunal correctionnel de Paris a infligé lundi des peines d'amende et de prison avec sursis à l'encontre de sept personnes poursuivies pour avoir envoyé des messages haineux à Thomas Jolly, le maître d'œuvre de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris-2024.
Ces sept personnes, dont une seule était présente à l'audience, devront en outre chacune verser un euro de dommages et intérêts au directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des JO.
Le ministère public avait requis des peines allant de 3 mois à 8 mois de prison avec sursis à l’encontre des sept prévenus. Âgés de 22 à 79 ans, les mis en cause, six hommes et une femme, étaient poursuivis pour "menaces de mort réitérées, cyberharcèlement et injures aggravées en raison de l'orientation sexuelle ou de l'appartenance vraie ou supposée à une religion".
Si la cérémonie a marqué l'histoire des Jeux, étant qualifiée d'audacieuse et inclusive, elle a aussi entrainé une vague de haine en ligne. Des plaintes avaient été déposées non seulement par le directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly, mais aussi par la célèbre drag queen Nicky Doll et la DJ et militante féministe Barbara Butch. Cinq personnes doivent d'ailleurs être jugées en septembre pour le cyberharcèlement de la DJ française.
Une enquête avait également été ouverte en août dernier, après la plainte pour menaces de mort déposée par les organisateurs de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques dans la capitale française.
avec © Agence France-Presse
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