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“Des moyens pour l’éducation, pas pour l’enfermement” : la PJJ et le barreau de Marseille se mobilisent contre la loi Attal3min

Par Cassandre Amouroux06/05/2025 à 07:30
La navette parlementaire doit se terminer aujourd'hui pour la loi Attal. Elle prévoit de durcir la justice pénale des mineurs. Plusieurs professions dénoncent un texte répressif au détriment de l’éducatif.
Ils étaient une soixantaine ce lundi devant le palais de justice. Comme ailleurs en France, les avocats du Barreau de Marseille ont été appelés à se mobiliser à la veille de l’examen de la proposition de loi Attal par une commission mixte paritaire des parlementaires. Des membres de la PJJ ont également rejoint le mouvement. Ces professions se mobilisent depuis plusieurs mois contre cette loi jugée “inutile” voire “dangereuse”.
Cette proposition de loi visant à "restaurer l'autorité de la justice à l'égard des mineurs délinquants et de leurs parents" prévoit notamment la mise en place d’une comparution immédiate en justice dès 15 ans et devrait également aboutir sur une limitation de l'excuse de minorité. La Protection Judiciaire de la Jeunesse et le barreau de Marseille dénoncent un texte uniquement répressif alors que les problématiques se situent dans le manque de moyens en amont de la sanction : éducation, prévention, médico-social, aide social à l’enfance, etc. L’année dernière, la PJJ Marseille s’était mobilisée pour dénoncer des coupes budgétaires qui avaient entraîné le non-renouvellement de plusieurs centaines de contractuels.
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