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La "chute de la lecture" n'est "pas une fatalité", affirme le ministre de l'Education2min
Par Maritima 01/12/2025 à 13:54
"La chute de la lecture n'est pas une fatalité", a déclaré lundi le ministre de l'Education Edouard Geffray lors de la restitution des États généraux de la lecture pour la jeunesse, qui ont émis 15 propositions pour redonner aux jeunes l'envie de lire.
Le ministre et son homologue de la Culture Rachida Dati ont appelé à la "mobilisation" de tous les acteurs, des éducateurs aux parents, car "il est urgent d'agir" face à la concurrence de plus en plus forte des écrans. Les 7-19 ans passent en moyenne 19 minutes à lire quotidiennement, contre plus de trois heures sur les écrans, soit dix fois plus, selon une étude pour le Centre national du livre.
Lancés début juillet, ces Etats généraux ont mobilisé plus de 36.000 participants partout en France, parmi lesquels 6.000 jeunes, ce qui en fait "la plus grande consultation jamais menée sur la lecture des jeunes", a assuré le ministère de la Culture. A l'issue de leurs travaux, les neuf auteurs du comité de pilotage ont appelé au lancement d'un "plan sur dix ans" et proposé 15 mesures pour "réenchanter la lecture", a précisé son président Nicolas Georges, le directeur du livre au ministère de la Culture.
Ce rapport est "un point de départ" sur la base duquel les deux ministères établiront "une feuille de route", a précisé Rachida Dati. Elle a assuré qu'ils essaieraient de trouver "des moyens financiers" pour ce plan, en évoquant le principe du "pollueur payeur" appliqué aux acteurs du numérique. "Il faut une concurrence plus équitable. Il faut faire payer les écrans", a avancé Nicolas Georges. Edouard Geffray a insisté sur l'importance de la lecture pour réussir à l'école car "plus vous avez de livres à la maison, plus les résultats scolaires s'améliorent" et "plus un jeune a un champ lexical diversifié, mieux il réussit".
La priorité est le collège, "car c'est là où les jeunes décrochent" de la lecture, selon lui. En particulier pour les garçons, qui "lisent de moins en moins", ce qui entraîne "une féminisation très forte de la lecture", a précisé Nicolas Georges.
© Agence France-Presse
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