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BMW, Opel, Citroën... "Tous les jours on en voit" : le constat alarmant d'un contrôleur technique face aux airbags Takata3min
Par Maritima 09/12/2025 à 16:04
Propriétaires de Citroën, DS, BMW ou Opel, attention. Dès le 1er janvier 2026, les véhicules équipés d'airbags Takata défectueux seront recalés avec interdiction immédiate de circuler. Les explications de Samy Noumery, contrôleur à Port-de-Bouc.
C’est un tour de vis sécuritaire majeur décidé par le ministère des Transports. Face à la dangerosité des airbags défectueux de la marque Takata, responsables de plusieurs accidents graves, la réglementation du contrôle technique va évoluer. À partir du 1er janvier 2026, les véhicules classés "Stop Drive" (non réparés) se verront infliger une défaillance critique, synonyme d'immobilisation immédiate. Invité ce midi de la rédaction de Maritima radio, Samy Noumery, contrôleur technique à Port-de-Bouc, nous détaille cette mesure choc.
Une contre-visite immédiate et l'interdiction de circuler
La tolérance touche à sa fin. Un décret publié récemment vient modifier les règles du jeu pour les milliers d'automobilistes concernés par le scandale des airbags Takata. Si des campagnes de rappel sont en cours depuis le début de l'année, l'échéance du 1er janvier 2026 marquera un tournant répressif.
"Si ces véhicules sont concernés par le rappel 'Stop Drive', ils auront l'interdiction de rouler et seront directement mis en état critique au niveau du contrôle technique", explique Samy Noumery au micro de Manuel Danloy. Concrètement, le véhicule ne pourra plus circuler légalement dès sa sortie du centre de contrôle tant que la réparation n'aura pas été effectuée.
BMW, Opel, PSA : de nombreuses marques concernées
Le problème ne se limite pas à quelques modèles. Au centre de contrôle technique de Port-de-Bouc, le constat est quotidien : "Tous les jours, il y a des véhicules qui reviennent dans le logiciel du ministère des Transports", note le professionnel.
Si les Citroën C3 et DS3 ont fait la une de l'actualité, Samy Noumery rappelle que d'autres constructeurs sont touchés : "Il y a BMW, Opel et le groupe PSA (Citroën, DS, Peugeot) qui sont notamment concernés".
Le conseil du pro : "Ne pas attendre le blocage"
Pour éviter de se retrouver avec une voiture immobilisée en 2026, il est urgent d'agir. Les réparations étant prises en charge par les constructeurs, les propriétaires n'ont aucune raison de différer l'opération.
"Tout est pris en charge par les constructeurs automobiles. J'invite tout le monde à le faire très rapidement", insiste Samy Noumery.
D'ici l'échéance de 2026, le contrôleur technique a un rôle d'alerte : "Au premier janvier, ils auront l'interdiction de rouler. C'est stipulé par le décret : tout véhicule identifié par le constructeur présentant un risque pour la sécurité routière se verra une interdiction de circuler."
Comment savoir si votre véhicule est concerné ?
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Vérifiez votre numéro de série (VIN) sur le site du constructeur.
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Contactez votre concessionnaire.
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Surveillez les courriers de rappel envoyés par les marques.
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