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Budget : "2026 ne doit pas être une année de perdue pour la France", avertit Lecornu face aux députés2min
Par Maritima 24/10/2025 à 15:40
L'année 2026 "ne doit pas être une année de perdue pour la France", a prévenu vendredi le Premier ministre Sébastien Lecornu en ouverture des débats budgétaires à l'Assemblée nationale, estimant que le budget gouvernemental était "imparfait" et qu'il est prêt à un "débat ouvert" pour le modifier.
"Bien des sujets seront tranchés par les Français en 2027. D'ici là, ne compromettons pas l'avenir du pays", a dit le chef du gouvernement, assurant que l'année 2026 devait "nous permettre d'avancer", alors que le Parti socialiste continue de le menacer de censure.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a aussi souhaité vendredi "mettre fin au maquis des aides", se disant prêt à débattre d'une proposition des Républicains sur "l'allocation sociale unique" en ouverture des débats sur le projet de budget de l'Etat pour 2026 à l'Assemblée nationale. "Il faudra préserver le juste équilibre entre solidarité et incitation au travail et à l'activité", a-t-il affirmé dans une déclaration qui fait écho aux demandes de la droite.
En direction de la gauche, qui demande l'instauration d'une taxe sur le patrimoine des ultrariches, le Premier ministre a promis que le débat sur "la juste répartition de l'effort" devra "avoir lieu sur la base de chiffres objectifs et de mesures justes", avec une "vigilance" particulière sur le "patrimoine professionnel".
"Concession ne veut pas dire déraison", affirme Roland Lescure
"Concession ne veut pas dire déraison", a averti le ministre de l'Economie Roland Lescure à l'Assemblée nationale, alors que les députés entament vendredi l'examen de la partie recettes du projet de budget de l'Etat, sur fond de bras de fer entre les socialistes et le gouvernement.
Le ministre de l'Economie a affirmé qu'il se montrerait "particulièrement vigilant" au "respect" de la trajectoire budgétaire, "car le compromis politique que nous atteindrons ne fera pas de lui-même disparaître notre dette".
avec AFP
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