“C’est une avancée parce que globalement, on rapproche Paris Marseille Lyon du mode de scrutin qui existe dans toutes les communes de France”, explique le député Laurent Lhardit interrogé par Maritima au lendemain de la validation de la loi par le Conseil Constitutionnel. Un changement qui pourrait apporter plus de démocratie selon ses défenseurs, le système précédent ayant des limites : “Selon le secteur dans lequel vous habitiez à Marseille, votre voix n’avez pas le même poids que celle d’un habitant d’un autre secteur”. Désormais, l'élection des conseillers municipaux et d'arrondissement se fera avec deux scrutins différents, donc deux votes. Chaque Marseillais votera pour élire son maire de secteur mais aussi directement pour les élus du conseil municipal, qui eux éliront le maire. Il faudra donc mettre deux bulletins dans les urnes.

"Enfin nous connaissons le mode de scrutin" (M. Vassal)

Si la droite locale a toujours montré son opposition face à cette loi PLM, elle semble plus nuancée après la promulgation avec des discours aux airs de campagne électorale : “Enfin !  Enfin nous connaissons le mode de scrutin pour l’élection municipale de 2026 ! Il était temps !”, se réjouit Martine Vassal (DVD) sur X. “ Cette ville a besoin de changements profonds. De retrouver le chemin des projets réalisés et de l’attractivité, d’accentuer son action de proximité avec les Maires de secteur désormais élus directement, et d’un véritable choc d’autorité !  Unis, ensemble pour 2026 !”.

Renaud Muselier (Renaissance), le président de la Région Sud, appelle à l’union en vue des élections : “Le Conseil Constitutionnel s’est prononcé : le mode de scrutin pour Marseille est enfin connu. Dans ce format, l’union de la droite, du centre, des écologistes raisonnables et des sociaux-démocrates peut gagner - et mettre fin à 6 années de recul pour la capitale régionale !”.