Il y a quinze jours, avant d'aller déjà défier les Verts à Geoffroy-Guichard, l'entraîneur marseillais Roberto De Zerbi avait demandé trois victoires pour bien finir l'année et s'éviter "un Noël de merde".

Le contrat ne sera pas rempli, puisqu'après avoir facilement battu Saint-Etienne (2-0) lors de la 14e journée de L1, l'OM a été tenu en échec six jours plus tard par Lille au Stade Vélodrome (1-1). Mais Marseille n'a cédé qu'en toute fin de match, au bout d'un duel de haut niveau, et la direction y a vu plus de motifs d'espoir que d'inquiétude.

"On tourne à deux points de moyenne par match, on est dans les objectifs et je suis satisfait", a ainsi déclaré mercredi le président marseillais Pablo Longoria lors de sa traditionnelle conférence de presse de mi-saison.

"La dynamique est positive et il y a eu beaucoup d'améliorations visibles, même s'il y a encore des hauts et des bas. Je suis content du travail réalisé par le staff technique et de la disponibilité des joueurs pour s'adapter à une nouvelle idée de jeu qui est de plus en plus identifiée", a ajouté le dirigeant espagnol.

Au moment d'affronter à nouveau les Verts, qui ont entretemps changé d'entraîneur, passant d’Olivier Dall'Oglio au Norvégien Eirik Horneland (qui sera en tribune dimanche tandis que Laurent Huard assurera l'intérim sur le banc), l'exigeant De Zerbi voyait lui aussi les choses sous une lumière positive.

"On veut gagner et jouer bien, parce qu'on est dans un bon moment. On regrette de ne pas avoir battu Lille mais on a fait un grand match et on doit continuer sur cette voie", a-t-il ainsi déclaré vendredi.

 

Brûler les valises

 

Mais alors qu'Adrien Rabiot, légèrement malade, et Geronimo Rulli, qui "serre les dents depuis deux semaines", sont incertains, l'entraîneur italien a ajouté qu'il se méfiait de ce dernier match de 2024 et qu'il ne fallait pas s'attendre à un turn-over massif.

"C'est la meilleure équipe possible qui jouera. Je n'ai pas à faire de cadeaux, je n'ai rien à offrir à mes joueurs, ce sont les meilleurs qui doivent jouer, que ce soit en Coupe ou en championnat", a-t-il dit.

"On tient beaucoup à cette Coupe, elle manque à Marseille depuis longtemps (dernier succès en 1989, NDLR). Et en championnat, on n'avait pas gagné facilement. On avait gagné car on avait fait une grande performance", a ajouté De Zerbi.

"Dimanche, ça sera un match complètement différent. Ils ont un nouvel entraîneur et ceux qui vont jouer vont vouloir se montrer. Et on sait que là où va l'OM, c'est toujours un combat", a conclu l'Italien.

Bien briefé, le défenseur Amir Murillo n'a pas dit autre chose. "La Coupe est très importante pour nous, on veut la gagner", a-t-il ainsi assuré.

"Ce week-end, on devra avoir la même mentalité que lors des derniers matches. On les a battus mais ça sera un match totalement différent, avec un nouveau coach, un nouveau système. Et nous, on veut garder notre dynamique", a ajouté le Panaméen, qui se souvient aussi sans doute que De Zerbi a déjà mis en garde ceux qui auraient un peu trop tôt la tête aux vacances.

"Je les ai prévenus qu'après ce match, il était obligatoire de revenir ici, à la Commanderie. Et jusqu'à ce moment-là, je ne veux voir ni valise ni sac de voyage. Sinon je les brûle dans le vestiaire", avait-il averti.

 

 

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